L'histoire :
Passionné d’insectes, Anton est tout heureux de faire une nouvelle sortie avec son club de sciences. Aujourd’hui, l’objet du cours propose de fouiller les environs à la recherche de fossiles d’insectes. Appliqué, le jeune garçon finit pas trouver un fossile de coléoptère. Félicité par la professeure qui le considère comme l’un des meilleurs éléments du club, Anton annonce tout de go qu’il sait désormais ce qu’il fera lorsqu’il sera adulte. Il veut devenir paléoentomologue pour étudier les fossiles d’insectes, connaître leur évolution et leur histoire. L’enseignante lui explique alors qu’il pourrait également devenir archéoentomologue et faire le même métier qu’elle ! Un archéoentomologue étudie également les fossiles d’insectes, mais dans le but de comprendre comment vivaient les Hommes il y a des dizaines de milliers d’années. En effet, en analysant un insecte qui a côtoyé de près un groupe d’humains, on peut ainsi découvrir comment étaient les moyens d’hygiène à l’époque, s’il s’agissait d’un groupe sédentaire ou nomade,…et ce grâce à son exosquelette constitué d’une molécule très résistante à la décomposition. À ces mots, Anton est totalement convaincu par sa professeure. Il file retrouver sa grand-mère pour lui annoncer sa future carrière. En l’écoutant, sa mamy décide du même coup de changer son comportement journalier, au cas où, un jour, on analyserait les insectes qui côtoie son environnement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois ans après le tome précédent, François Vodarzac et Christophe Cazenove proposent un nouvel album humoristique pour lequel les véritables informations sur les insectes forment le réel intérêt. En effet, sous couvert de gags ou d'historiettes bon-enfant, les auteurs offrent une vraie lecture didactique où l’on apprend des choses de manière ludique, sans s’en rendre compte. Ainsi, on découvre le réduve, alias le récupérateur de cadavres, le papillon sans trompe Attacus atlas ou encore les moyens de défense de la plante à tabac. Bref, ce cinquième tome applique parfaitement la recette qui a fait le succès de la série en livrant des informations claires et précises, méconnues mais toujours intéressantes. Enfin, l’album se termine par un dossier de 6 pages sur les espèces menacés, sur les aménagements qu’on peut effectuer chez soi pour les protéger ainsi que sur le Conservatoire Botanique National de Franche-Comté – Observatoire Régionale des Invertébrés (CBNFC – ORI). L’ensemble est une nouvelle fois mis en images de manière humoristiques et caricaturales par Cosby. Les dessins renforcent le côté divertissement de la série et ils sont parfaitement mis en couleurs par le duo Mirabelle – Alexandre Amouriq. Une chouette série qu’on a toujours plaisir à retrouver tous les deux-trois ans.