L'histoire :
Les MNS (ou Maitres Nageur Sauveteurs) continuent leur surveillance au grand complet : Pascal le dragueur invétéré, Régis le stagiaire (qui est toujours sur le point de conclure mais qui se prend toujours une veste), Pitou le sénior un peu myope et Julie, la chef qui fait tout préserver les vacanciers des trois autres. Tous les coups sont permis et les vacanciers sont toujours aussi surpris… mais aussi très variés. Il y a bien sûr les naïades en monokini, les mères de familles ou les mioches qui font peur. Il y a surtout un type déprimé, prêt à tout pour mettre fin à ses jours. Pascal, qui ne laisse rien passer, fait tout pour empêcher ce quinquagénaire de se suicider sur sa plage. Pendant ce temps, un concours de miss bikini se déroule, les cours de natation organisés par des jolies maîtres nageuses se poursuivent, les blessés sont secourus de manière surprenante. Bref, ces « apprentis » secouristes ne font pas un métier facile. Mais on ne va pas les plaindre, quand même…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Bamboo ont choisi de développer les aspects humoristiques de différents métiers (Cf. les profs, les gendarmes ou encore les fonctionnaires) et l’idée est réussie. En tous cas, l’équipe des MNS est déjà de retour, quelques mois seulement après la parution du tome 1, pour notre plus grand plaisir. Pour ce second opus, les scénaristes Frédéric Brrémaud et Mathieu Reynès accélèrent la cadence et la percussion de leurs gags. Une fois de plus, les idées de Pascal et de Régis pour draguer les belles de la plage, sont carrément hallucinantes. Leurs techniques complètement ahurissantes ne ressemblent à aucunes autres et c’est finalement ce qui fait l’humour principal dans ce recueil. Les dialogues font mouche sur la plupart des pages. La malchance guette toujours nos malheureux secouristes, dommage pour eux… mais pas pour le lecteur. Tout est permis dans cet album et c’est un vrai délice. Les dessins restent à la fois simples et efficaces. A la manière des « Gaston », les vignettes sont dessinées sans détail inutile. Les tronches des MNS sont parfois à mourir de rire. Une surenchère d’humour !
