L'histoire :
Dans homo-profiens, on assiste aux déboires d'une tribu à part, plus évoluée, confrontée à une autre tribu, les zigno-rhans dont ils auront bien du mal à venir à bout.
Dans la légende de Toutéfaktis, des scribes, après avoir formé une grève sauvage pour condamner des conditions de travail chaque jour plus difficiles, ont pour mission d'inventer de toute pièce la légende du pharaon d'Egypte. L'action politique de cet homme au charisme d'huître est nul et il a grandement besoin d'une entrée de choix dans les livres d'histoire. Sa déception sera à la mesure de son délire propagandiste.
Amina des Bois conte les aventures d'une jeune idéaliste dynamique qui revendique la gratuité de l'école mais qui va rapidement se retrouver confrontée à l'un des ennemis les plus tenaces des profs : les parents d'élèves.
Dans les épisodes qui suivront, ne manquez pas également les révoltés du « Bahuty », ou la recherche d'une île paradisiaque, une île sans profs. Vous apprendrez encore comment la bataille de Waterloo fut une des plus grandes défaites de Napoléon à cause... d'un prof !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà une idée bien saugrenue et a priori attrayante qui nous attend au moment d'ouvrir le dernier né des aventures des profs. De l'origine de l'humanité aux prédictions funestes car futuristes sur le sort réservé aux profs, voici le programme, ou presque. Car n'oublions pas que ce premier tome d'une nouvelle série est toujours signée de nos deux comparses Erroc et Pica et qu'ils ne sont vraiment réputés pour faire dans la finesse de papier bible ! Passée la première surprise de voir nos héros favoris dans des contrées et des situations aussi disparates, la déconvenue ne manquera certainement pas d'envahir le lecteur. Mis à part deux trois clins d'œil amusants sur l'origine de quelques maux qui viendront compliquer la vie de nos fonctionnaires préférés, le rire ne vient que très rarement nous secouer. Erroc s'est bien amusé à détourner quelques faits historiques et à en inventer d'autres parfaitement farfelus, tandis que Pica a à l'air d'avoir pris plaisir à laisser prendre l'air à son crayon hors des sentiers battus et surtout hors des salles de classes jonchées de papier ou de la cour d'école graffitée. Pour tout dire, les deux auteurs se sont manifestement fait plaisir et ce plaisir est, malgré toutes ces petites réserves, assez communicatif.