L'histoire :
Toute la Gaule est occupée. Enfin pas vraiment toute. Il reste toujours un petit village qui lutte contre l’envahisseur romain. Cet endroit n’est pas en Armorique, mais dans le Lot. Cette poignée de résistants se réfugie dans le village fortifié d’Uxellodunum. Dans ce village, de grands druides, les ancêtres des professeurs, réfléchissent pour tenir. En effet, les romains préparent une grande attaque pour en terminer définitivement avec cette rébellion. Cependant, le village prépare sa défense et sait qu’il a de quoi tenir un siège pendant longtemps. Les romains ne parviennent pas à entrer dans le village et essuient défaite sur défaite. Tant et si bien que Jules César en personne décide de se rendre sur place. Il réalise vite qu’une attaque frontale ne donnera rien. Il décide donc de faire assécher le village et ordonne qu’on construise des galeries pour boucher toutes les sources d’eau. Les romains s’exécutent et les gaulois se retrouvent vite sans eau dans les puits. Les villageois en appellent donc à la sagesse et l’érudition des druides...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les profs continuent leur « double vie » avec la série maîtresse (si l’on peut dire) et la série où ils se baladent dans notre Histoire. Il a fallu attendre deux ans pour avoir ce numéro trois des aventures délirantes de la fameuse équipe des profs qui traverse le temps. Sti s’amuse comme un petit fou à déplacer tous les personnages que l’on connaît dans d’autres temporalités. Si le concept est parfois un peu artificiel et étrange, il est franchement drôle à certains moments. Mention spéciale sur la partie concernant les Incas qui regorge de jeux de mots bien sentis. Cela devient presque un jeu avec le lecteur qui se demande comment va être le prof de philo, de physique ou de français dans le far west, dans le monde de Blanche Neige ou dans le XVIIème siècle. On retrouve bien sûr Boulard qui fait des siennes avec des noms farfelus et un rôle hilarant dans la saynète des Incas. Pica s’amuse lui aussi beaucoup. Non seulement son trait regorge de détails, mais il s’essaie également au pastiche. Ainsi, les Profs surfent dans le monde d’Asterix ou dans celui d’Oumpah-pah avec des clins d’œil en veux-tu en voilà. Un délire sympathique et plutôt fun.