L'histoire :
Pour Anne-Sophie c’est bientôt la fin d’un cauchemar. Les travaux de la maison qu’elle fait construire avec son époux, semblent sur le point de se terminer. En effet, rien de tel que de recevoir les clés de la porte d’entrée pour se sentir bien chez soi. Anne-So prépare déjà les premiers paquets pour investir la maison. Or, parfois, la réalité revient plus vite qu’un cheval au galop. Surtout si c’est Anne-Sophie qui ouvre la porte et tombe sur les ouvriers en train de bétonner la pièce. Elle va devoir s’y faire : le départ de chez la belle-mère, ce n’est pas pour tout de suite. Parlons-en de la belle-doche. Elle contrôle encore la vie de Jean-Michel comme si il avait 12 ans. Elle lui dit quand il doit se faire couper les tifs, quand il peut poser ses vacances et même le programme télé y passe. Un vrai cauchemar pour Anne-Sophie qui n’arrive pas à lui faire entendre raison sur l’interventionnisme de sa mère. Il ne réalise que lorsqu’il est au lit avec Anne-Sophie et que sa mère entre dans la chambre en leur demandant de ne pas faire de folie ce soir. Puis Anne-So ne peut pas prendre un bain tranquille sans avoir la visite de la belle-mère qui la présente à ses voisines…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Christophe Cazenove et Olivier Wozniak continuent la suite des aventures d’Anne-Sophie et de Jean-Michel, avec un album de plus traitant d’un problème métaphysique grave : des relations conflictuelles avec la belle-mère. La thématique reste commune et courue : il s’agit de traiter du comique de situation entre Anne-Sophie et sa vacherie de belle-doche. Dans ce tome 2, la vie partagée au sein de la maison des parents de Jean-Michel demeure donc un vrai calvaire. Ils sont certes dans l’attente de leur nouvelle maison, mais ses travaux durent une éternité. La caricature de la belle-mère possessive, bornée et encombrante, rend la cohabitation impossible. Cet album, comme le précédent, se compose d’histoires courtes en une planche, ponctuées de gags. Ces histoires sont tirées du quotidien de vie et sont mises en scènes de façon amusantes. L’humour reste le vecteur de l’album, mais l’originalité des gags est loin d’être suffisant pour véritablement susciter l’émoi du lecteur. Le dessin de Wozniak reste simple, les personnages s’expriment à l’aide d’un trait rond et d’un minimum de détails dans les décors. On reste donc dans le registre ultra-classique de l’album humoristique, dont les éditions Bamboo sont les spécialistes. Un album à offrir à sa belle-mère, c’est dire…