L'histoire :
L’agent Lubia Thorel de la CTG se réveille difficilement dans une salle d’hôpital suite à quelques fractures, un léger traumatisme, ainsi que trois organes internes écrasés après l’explosion d’un immeuble. C’est à cet instant que le Directeur Dzakos lui annonce la fin sa mission. Or, à peine ce dernier a-t-il quitté la chambre d’hôpital que Lubia s’enfuit pour aller chercher Anarchon, lui aussi hospitalisé afin de continuer la mission. En effet, ce qui s’annonçait comme une simple traque de fraudeurs ayant décidé de profiter de leur voyage pour disparaitre, se révèle désormais comme une enquête d’une toute autre importance. Pour contourner les sécurités de la CTG, les organisateurs de ce trafic ont sans doute dû avoir accès à des informations ultraconfidentielles. S’agit-il d’une faille dans l’organisation de la Société ou la vérité est-elle bien pire ? Se pourrait-il qu’il y ait un traître au sein de la Compagnie ? C’est ce que Lubia et Anarchon sont bien décidés à découvrir. Mais leur investigation risque de mettre à jour un secret encore plus sombre. Le véritable but des faussaires qu’ils poursuivent est peut-être plus incroyable que ce qu’ils avaient pu imaginer. Et le secret que préserve la CTG, plus monstrueux qu’ils ne pouvaient le concevoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On prend les mêmes et on recommence ! Après un premier tome mené tambour battant aux confins du space opéra, du western et de l’action, voilà que Dominique Latil et Romain Sordet reviennent en force pour un second volume qui s’annonce explosif ! En effet, l’enquête de Lubia et Anarchon prend maintenant des proportions plus conséquentes puisque les deux compères se retrouvent aux prises avec une affaire qui les dépasse. De fait, le récit accélère et met en place énormément de scènes d’action à l’humour corrosif avec une toile de fond de machination et de corruption de grande ampleur. Du côté des dessins, Romain Sordet est sur la même ligne directrice que sur le T1, Perdus en Translation, avec un traits précis, propre et énergique, et quelques accointances cartoonesques qui se marient bien avec l’univers mis en place par Latil. En fin de compte, ce tome 2 ne change pas son fusil d’épaule par rapport au tome précédent et délivre une histoire sympathique, bien amenée, bourrée d’action et d’humour. Et même s’il est clair que cette bande-dessinée n’invente pas toujours la poudre, force est de constater qu’elle sait souvent la faire parler !
