L'histoire :
L’art de s’attirer les foudres : durant son cours, Circé présente Thor, venu d’Asgard dans le grand nord. La professeur Circé et son ami Odin ont pensé qu’il serait fructueux que les délégués échangent sur leur travail. A peine installé en classe, le nouveau venu ne se prive pas de critiquer certains de ses camarades. A la cantine, même constat : Thor se moque des repas. Au musée auquel ont participé les élèves du mont Olympe, il n’est pas plus délicat, ce qui commence à agacer une majorité d’élèves…
Ramenez le Kraken ! (par pitié) : Au veterinarium, Circé essaie de faire obéir le Kraken. Bien qu’il soit guéri depuis des jours, le calamar géant refuse de rentrer chez lui. Il est bien gentil, mais il casse tout, et fatigue les autres petits malades. Circé demande à ses élèves de rendre visite à Poséidon pour qu’il vienne rechercher son animal de compagnie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième album d’Athéna nous invite à suivre la vie scolaire d'apprentis dieux et déesses grecques. La jeune Athéna commence enfin à découvrir le pouvoir dont elle est dotée. Elle dispose d’un bouclier protecteur, mais qu’elle n’arrive pas à maîtriser de manière optimale. Accompagnée par ses camarades, elle va être conseillée pour se familiariser avec ce don. Après le départ d’Osiris, un nouvel élève beaucoup moins sympa fait son apparition : Thor. Ce délégué de classe venu du froid est un poil prétentieux et suffisant. Il peinera donc à s’intégrer à son nouvel environnement, avant de changer d’attitude. Destiné à un public jeunesse (ces histoires sont prépubliées dans le magazine Julie, dont le cœur de cible sont les filles de 10 à 14 ans), les héros de la mythologie y sont gentiment caricaturés et sont bien éloignés des récits originels. L’Olympe est un peu la cour de récréation avec des adolescents aux préoccupations futiles qui s’appellent par des sobriquets comme Héphaïstochou ou Athénoulette. Le format court des histoires (maximum 5 pages) s’avère peu propice à développer des scénarios aboutis, même si certaines situations prêtent à sourire. Marie Voyelle revisite avec malice l’Olympe et donne un caractère espiègle aux personnages grâce à son dessin fin agrémenté de couleurs joyeuses.