L'histoire :
Andrew, Sako et Yasmine, trois jeunes diplômés en criminologie, sont affectés à une enquête des plus glauques. Des meurtres très impressionnants perpétrés suivant des rites sataniques. Outre la vertu et la piété communes à toutes les victimes, les cadavres sont retrouvés écorchés ou égorgés, des centaines de mouches introduits dans les orifices. La signature de l’ennemi, Satan, le mal absolu. Etymologiquement, Belzébuth signifie « Prince des mouches ». Mais Yasmine découvre un lien entre elle et cet ennemi infernal. Quels rapports entretient sa famille avec les communautés sataniques ? Ces massacres sont-ils le fait d’une puissance occulte ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chacun peut en convenir : l’ennemi est une énième BD construite autour des meurtres rituels, perpétrés par des tarés adeptes de satanisme. L’originalité de cette nouvelle série vient plutôt de son ambiance parfaitement maîtrisée. Sombre et fantastique, assez proche du film Seven. Le choix des couleurs de Cosimo Lorenzo Pancini et le rythme du récit sont à l’origine de cette efficacité. Les tons ocres ou sanguins s’adaptent particulièrement bien au style moderne d’Alberto Pagliaro. Certes, côté scénario les clichés foisonnent. Les victimes sont forcément puritaines et les meurtres particulièrement sauvages. En outre, Yasmine campe une criminologue un peu trop sexy pour être crédible. Mais en définitive, le lecteur s’interesse à l’intrigue... et rêve de remplacer le petit copain de Yasmine !