L'histoire :
Criminologue, Yasmine Giggs enquête sur une série de meurtres sanglants d’origine satanique. Les victimes, généralement puritaines, sont retrouvées écorchées, lacérées de coups de couteau et la bouche remplie de mouches. Leur domicile est également repeint avec leur propre sang. Lors des derniers massacres, ce sang a servi à inscrire des messages directement adressés à la famille de Yasmine : « Eleonora Giggs is a witch » (Eleonora – la mère de Yasmine - est une sorcière). D’ailleurs, les indices retrouvés par la police contre la mère de Yasmine s’accumulent. On la retrouve sur des vidéos à proximité d’autres meurtres ou directement en scène sur le point de les commettre. Le père de Yasmine semble également lié à cette série de sacrifices rituels, mais de quelle manière ? Cette dernière est alors contactée de sa part par un nain bizarre qui l’entraîne dans le passé de sa famille, en 1744…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Moins d’un an après la sortie du premier tome, nous retrouvons avec plaisir Yasmine, la criminologue la plus affriolante du 9e art. L’ennemi s’articule toujours autour de 2 axes majeurs : le satanisme meurtrier et l’aura diablement sexy de l’héroïne. Pour notre plus grand bonheur, Yasmine n’a toujours pas changé de minijupe ! Alberto Pagliaro semble apprécier les positions suggestives (ce cochon-là !). Quand elle n’est pas en jupette, on la retrouve régulièrement nue ou à demi-nue comme pour aider le lecteur à reprendre son souffle entre deux scènes sanguinolentes. Un meurtre rituel (beuark !), une Yasmine à poil (ouf !). Heureusement, les qualités de ce second opus ne s’arrêtent pas à cela. Le coup de crayon de Pagliaro, en totale harmonie avec la gamme de couleurs de Cosimo Lorenzo Pancini, colle parfaitement à cette thématique sanglante (le rouge carmin tranche avec des fonds ocres ou ternes). L’enquête mise en place par Thierry Robberecht est rythmée, même si elle n’hésite pas à utiliser les stéréotypes du genre. Mais après tout, pourquoi pas : l’intrigue est efficace et progresse assez pour donner envie de découvrir la suite. On n’en demande pas plus !