L'histoire :
Cette intégrale contient les Tomes 7, 8 et 9 : De Vents, de Jade et de Jais, Le Glaive de justice, Les Chants de la Négation brLhynn, capitale de l'Empire. Après bien des aventures, Wismerhill et ses amis ont décidé de s'y reposer quelques temps. Une visite s'impose, dans cette ville où tout est abondance. Soieries, gemmes et bijoux, objets d'art ainsi qu'armes et plaisirs de toutes sortes s'offrent à eux. En balade sur le port, ils contemplent la plus grande nef qui soit : le navire amiral de la flotte Tharque. Un vaisseau titanesque, qui draine dans son sillage une réputation sulfureuse. Puis la visite se poursuit dans le quartier des temples, où presque toutes les religions sont représentées. Un immense édifice semble dominer les autres. C'est un temple du Methratron, célèbre pour avoir été inviolé. Alors que Wiss invoque le nom de son dieu, voici que ses portes s'ouvrent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'heroïc-fantasy est revenue à la mode avec Le Seigneur des Anneaux. En ce moment, c'est aussi la série Game of Thrones qui truste l'attention des fans d'histoires médiévales-fantastiques. Mais il y a 20 ans déjà, le genre était aussi très populaire, avec l'apparition des jeux de rôles tels que Donjons et Dragons, Stormbringer et autres Terres du Milieu. François Froideval y avait déjà creusé son sillon, avec le magazine Casus Belli, qui publia par ailleurs l'emblématique série Chroniques de la lune noire. L'écriture de ces trois volumes ressemble donc fort logiquement à bien des scénarios de JDR. Wiss est un baron dont le père fut tué en s'opposant à l'empire. Depuis, il ne cesse de rêver de vengeance et accomplit son destin de sombre guerrier en s'associant aux élémentaires mais aussi aux forces du chaos. Tantôt linéaire, tantôt rythmée, l'histoire réserve des rebondissements, souvent amenés de façon abrupte. La narration s’avère en effet aussi chaotique que les forces du Mal pactisant avec le héros. On alterne ainsi des moments de lecture agréable avec d'autres, où les auteurs sont moins inspirés. C'est aussi le cas de Cyril Pontet, qui a succédé au dessin à Olivier Ledroit, en sachant conserver la charte graphique. De très belles planches s'enchaînent avec d'autres, plus ordinaires. On dénote même m'influence de Philippe Druillet, avec des doubles pages consacrées à d'immenses scènes de batailles. Chaque album est ainsi marqué de temps forts et de scènes plus stéréotypées. Les fans d'Orcs, Nains et Démons y trouveront leur compte. Les autres auront l'occasion de se replonger dans une saga représentative du genre dans les années 90, ou peut-être d'en faire sa connaissance avec cette intégrale...