L'histoire :
Monsieur Balthazar, professeur et proviseur de l’école Abracadabra, accueille aujourd’hui ses nouveaux élèves au sein de son établissement : un manoir délabré sis au milieu d’un parc lugubre. Evidemment, étant donné que les 6 élèves de sa classe sont déjà tous un peu sorcier, ce cadre de les effraie guère ! D’ailleurs, comme pour donner le ton d’une année riche en farces, ils ne sont pas encore entrés dans leur classe, qu’ils se sont tous déjà changés en animaux. Ensuite, vient le premier exercice pratique, histoire de réviser les bases : le changement d’une citrouille en carrosse. Seul problème : quand le professeur a le dos tourné, Gram, le goinfre de la bande, bouffe les 3/4 du cucurbitacé ! Et ce n’est pas la seule bêtise : ils empruntent notamment Kiki, le petit yorkshire de la voisine, pour leurs expériences sur les dragons. Or, quand ils lui rendent, ils oublient juste de lui retirer son aptitude à cracher du feu… Plus tard, lorsque Collegram tentera de battre le record du tour du monde à bord d’un balais magique (38 secondes, tout de même : un joli score !), il affolera les antennes radars du Pentagone, qui se mettent à croire que leurs rivaux sont bien plus avancés qu’ils ne le croyaient…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eh oui, une école pour les apprentis magiciens existait bien avant le phénomène Harry Potter ! L’école Abracadabra fut créée à la fin des années 80 par François Corteggiani (au scénario) et Pierre Tranchand (au dessin). 10 recueils de gags sont ainsi parus en 1991 et 2000 (pré-publiés notamment dans le Journal de Mickey !), avant que Dargaud ne réédite tout de nouveau à partir de ce printemps 2011, en albums de 32 pages (1 gag par planche). Auparavant, déjà ensembles, ces deux auteurs ont également donné vie à une autre série, peut-être plus célèbre : Marine. Bref, revenons à nos apprentis sorciers. L’école Abracadabra, c’est avant tout un concept d’humour grand public (à cette époque, on avait coutume de dire : « de 7 à 77 ans »), qui met en scène toujours la même bande de personnages récurrents attachants. Au centre, il y a l’unique professeur, Monsieur Balthazar, plutôt old-school et charmant… pourvu que ses ouailles ne fassent pas de bêtises. Car sa classe se compose de 6 élèves volontaires et rieurs : Am (une jeune sorcière aux yeux bridés), Stram (un blondinet en costume de Mandrake), Gram (un goinfre à lunettes et à la toge étoilée), Pic et Pik (des petites jumelles toutes de noir vêtues) et Collegram (un noir en tenue traditionnelle de sorcier massai). A suivre sur la chronique du tome 2, qui sort en parallèle…
