L'histoire :
Au fief de l’ordre du signe, la douairière, la plus fervente adepte du retour du Dieu Ramor, écoute le compte-rendu de la situation au sein de son territoire. Depuis que le chevalier Bragon à défait le bataillon d’élites de maître Rochemart, de nouvelles poches de résistance se développent dans les différentes contrée d’Akbar. De plus, les prêcheurs ont de plus en plus de mal à convaincre la population à adhérer à leur ordre. La douairière voyant vaciller son pouvoir demande à ses adeptes de retrouver tous les rebelles, mais surtout de mettre la main sur le premier fauteur de troubles, Bragon. Pendant ce temps, Mara, Bragon et leurs compagnons de route poursuivent leur marche pénible vers l’Omégon, le lieu sacré où la graine doit être plantée. En effet, d’après les grimoires des dieux, la planter reste l’unique moyen de détruire une bonne fois pour toute les adorateurs du Dieu Ramor. Après plusieurs longues journées épuisantes de marche, la petite troupe arrive au bord de l’immense lande. Ils doivent maintenant trouver l’unique voie de pierre qui permet d’atteindre l’Omégon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce huitième et dernier tome de la grande saga imaginée au début des années 80 par Serge Le Tendre et Régis Loisel, clôt enfin ce second cycle d’Avant la quête, apportant les réponses à moult questions posées au fil des albums. Surtout, cet album tisse le lien direct qui introduit le cycle de La quête. On suit déjà depuis plusieurs tomes Bragon, Mara, Bulrog et leurs amis aux prises avec les adeptes de l’ordre du signe, une secte sanguinaire préparant le retour du Dieu maudit Ramor. Et c’est maintenant dans ce tome que Mara doit détruire cette secte sanguinaire à l’aide d’un rituel magique précis. On n'en dira pas plus pour ne pas divulgâcher ; mais comme à son habitude, Mara ne dit pas tout à Bragon et certaines choses inattendues vont se passer. Emettons un petit bémol, peut-être, concernant Bulrog et le secret de son visage brûlé dans le premier cycle, qui n’a pas sa réponse ici dans ce second cycle. David Etien laisse place à Vincent Mallié pour le dessin, dévoilant une griffe aussi efficace, un trait fluide et dynamique, parfaitement dans le ton de la série. La quête de l’oiseau du temps se termine donc enfin après moult décennies qui ont marqué les lecteurs de plusieurs générations dans une des toutes premières aventures d’heroïc-fantasy de la BD franco-belge.