L'histoire :
Dans l’antique cité des Gris Grelets, Shan Thung et son père Ming Thung, le prince de la cité, restent vigilant face à la montée de l’ordre du signe. Ils ont donné pour consigne de chasser de leur cité tous ceux, y compris les leurs, qui portent la marque. Ils protègent d’ailleurs un trésor très convoité par l’ordre, la conque du dieu Ramor. La salle qui contient le coffre de la conque n’est accessible que par celui qui possède le pouvoir de la mère foudre, à savoir le prince et ses descendants. Depuis la nuit des temps, son peuple protège et garde la conque jusqu’au retour de Ramor. Pendant ce temps, personne, y compris les adorateurs de Ramor, ne peut prétendre posséder la conque. Au même moment, sur la plaine du Ponant, le chevalier Bragon et son compagnon Bulrog prennent du repos après avoir massacré des adeptes de l’ordre du signe. D’ailleurs, Bulrog profite de l’occasion pour demander à Bragon de devenir son disciple et qu’il le forme comme le Rige l’avait formé avant lui. Ainsi commence l’apprentissage de Bulrog. Pendant ce temps, au fief de l’ordre du signe, une mission spéciale est donnée au mercenaire Laigre. Avec ses hommes, il doit voler la conque de Ramor…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 6ème tome n’est pas encore des plus passionnants pour celui qui veut connaître enfin le final de l’épopée du chevalier Bragon. Le fil conducteur de cette nouvelle quête d’Avant la quête n’est certes pas rompu. Bragon poursuit son bonhomme de chemin de chevalier et va prendre sous son aile le jeune Bulrog, afin de le former et poursuivre sa vengeance destructrice sur l’ordre du signe. N'oubliez pas de relire le tome précédent ! Evidemment, la seule chose que les fans de la série d’origine souhaitent connaître à ce stade de l'histoire, c’est la façon dont Bulrog va s’éloigner de Bragon, mais surtout comment il va se retrouver avec la tronche complètement grillée... Hélas, pour cela, il va encore falloir patienter. L’ordre du signe fait des siennes et la conque de Ramor suscite de nombreux intérêts. Au dessin, David Etien garde la qualité graphique du tome précédent. Le style est en place, fluide et dynamique, le lecteur se laisse facilement emmener dans les paysages fantastiques des Sept Marches. Néanmoins, on peut se demander si l’étirement de l’histoire d’Avant la quête n’est pas un peu trop longue. Le risque est que cette série dérivée soit contre-productive, à terme. Une chose est sûre : on ne voit pas très bien comment tout cela va finir... ou plutôt commencer. A quel moment les compteurs seront-ils remis à zéro, bien calés sur les rails du départ du tout premier tome, La conque de Ramor ?
