L'histoire :
Intéressé par les primes alléchantes liées à la capture de celles qu'on appelle les « ladies with guns », trois hommes entrent dans le dernier repaire connu de ces hors-la-loi. Pour Daisy et ses amies, le moment est clairement le plus mal choisi au monde ! En effet, Cassie est en plein travail d'accouchement ! Cachée dans le grenier de la demeure, les filles restent statiques et silencieuses, même Cassie malgré les contractions douloureuses. Hélas, les hommes sont encore à l'intérieur quand le bébé pointe le bout de son nez et pousse son premier cri. Ni une ni deux, les hommes dégainent et canardent le plafond. Les femmes répliquent et réussissent à en abattre deux, puis à faire fuir le dernier. Mais une fois le calme revenue et le sexe du bébé découvert, les ladies découvrent qu'il est blessé. Il s'agit certes d'un simple éclat de bois ou de métal et non d'une balle, mais le bambin perd du sang ! Ancienne assistante médicale de son défunt mari, Kathleen lui procure les premiers soins. Elle n'est cependant pas capable de retirer le corps étranger du nouveau-né, mais elle sait où trouver un ami de son mari qui en serait capable. Les cinq femmes se lancent donc dans une opération sauvetage. Pour commencer, elles vont devoir monter clandestinement à bord d'un train en marche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série pétaradante met en scène cinq femmes face à un univers de western très masculin. Ladies with guns est de retour pour un quatrième tome, débutant le second cycle des mésaventures de Kathleen, Chumani et consort. Maîtrisant parfaitement son scénario, Olivier Bocquet redémarre de façon explosive avec une fusillade en plein accouchement. Puis alors qu'on pense que ces anti-héroïnes ont échappé au pire, on découvre que le nouveau-né est blessé. Cet incident oblige les femmes faisant parler la poudre à reprendre la route alors qu'elles sont désormais des sortes de célébrités... Sans en dévoiler davantage, on peut tout de même avouer que la série redémarre sur les chapeaux de roue. Elle plaira tout autant à celles et ceux qui ont adoré le premier cycle. Àu dessin, Anlor met en scène un univers de western crédible et musclé, habité par des personnages aussi caricaturaux qu'expressifs. Un récit parfaitement enluminé par la dessinatrice. L'ensemble est mis en couleurs par Elvire De Cock, avec de belles ambiances hivernales. Ce nouveau cycle démarre parfaitement et donne diablement envie de découvrir la suite.