Grace au souffle humaniste que Laurent Galandon insuffle à ses récits, chacun de ses scénarii est un petit succès. Pour Les innocents coupables, une histoire sur les bagnes d’enfants, l’auteur s’est appuyé sur les talents d’une jeune dessinatrice, Anlor (prononcez Anne-Laure…), pour qui la trilogie sera la toute première incursion dans le 9ème art. Après avoir fait ses premières armes dans la pâte à modeler et l’animation flash, cette charmante artiste révèle un dessin semi-réaliste très convaincant, une griffe légèrement anguleuse, aux traits épais, qui se démarque du tout-venant par son originalité et sa cohérence. Une excellente première œuvre, en somme…