L'histoire :
Les vacances d’été sont finies et Milo a donc logiquement repris le chemin de l’école. Les cours ont à peine repris qu’il se languit déjà d’être aux prochaines vacances scolaires. En effet, le monde de l’autre côté et ses habitants manquent au jeune garçon. Mais il ne peut se permettre d’effectuer des voyages de courte durée d’un monde à l’autre, sous peine d’abîmer sa santé. Pour passer le temps après l’école, Milo s’adonne à la pêche, mais ça ne l’amuse plus comme avant, depuis qu’il connait l’existence du monde qui se trouve en-dessous. Un jour où il pêche tout de même, Milo a une touche et même une fameuse ! Il tire de toutes ses forces et finit par se retrouver face au sorcier qu’il a stoppé avec ses alliés dans le monde parallèle. Le jeune garçon est tout d’abord surpris de voir cet homme qu’il pensait mort. Puis il panique et prend ses jambes à son cou. Le sorcier le rattrape en lui expliquant qu’il ne lui veut aucun mal et qu’au contraire, il a besoin de son aide pour sauver son monde. Après avoir brièvement relaté son bannissement suite à ses mauvaises actions, puis son retour dans son univers, le sorcier demande l’aide de Milo afin de sauver Valia, sa fille qui est aussi l’amie du garçon. Valia se retrouve en effet sous l’emprise d’une personne maléfique surnommée la « Reine noire ». Sans être certain de la véracité de l’histoire, Milo retourne donc aussitôt dans l’autre monde en compagnie du sorcier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Alcyon à peine conclue, le duo Richard Marazano (scénario) et Christophe Ferreira (dessins et couleurs) est de retour pour un nouveau diptyque du Monde de Milo. Pour cette nouvelle aventure, sous prétexte d'un grave problème dans le « monde de l'autre côté », le scénariste ne traîne pas en y renvoyant rapidement le héros, après avoir dévoilé les enjeux de cette nouvelle intrigue. L’histoire est rythmée et ponctuée par de nouvelles révélations, comme l’identité de la Reine noire ou l’apparition d’un pouvoir pour aider Milo à réussir sa quête. Ce 3ème opus est donc plaisant, même s'il donne le sentiment d'avoir rajeunit son public-cible. Aux dessins, Ferreira livre une belle partition que ce soit au niveau des décors, des personnages ou des créatures, nouvelles ou anciennes. On apprécie également beaucoup les grandes cases offrant une belle place à l’univers dépeint, pour davantage d’immersion. Un début de diptyque prometteur...