parution 16 avril 2010  éditeur Dargaud  Public enfant / ado

Oggy et les cafards T1

Plouf, prouf, vrooo !

Oggy, un chat goinfre, se bat au quotidien contre 3 cafards machiavéliques qui n'ont de cesse de lui piller son frigo. Adaptation en BD du dessin animé éponyme et sur-vitaminé. 12 tranches de sadisme déjanté tout public.


 Oggy et les cafards T1 : Plouf, prouf, vrooo ! (0), bd chez Dargaud de Aranega, Frévin
  • Notre note Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Dargaud édition 2010

L'histoire :

Oggy est un chat bleu, gros et gras, obnubilé par le transfert de ce qui se trouve dans son frigo, vers son estomac. Or, 3 minuscules cafards cruels n’ont de cesse de lui pourrir la vie, et si possible dans la douleur. Par exemple, quand son pote Jack se présente avec un bouquet de fleur (pour sa belle) et un costume tout neuf, quoiqu’un peu froissé, Oggy se propose pour le lui repasser. Or, à l’intérieur du fer, se trouve un cockpit de pilotage, où un cafard va sévir. Avec ses manettes, il met la puissance à fond et oblige Oggy à faire un trou immonde en plein milieu du costume de Jack. Autre exemple : lorsqu’Oggy entend une douce musiquette en provenance de son four, il regarde par la vitre et constate stupéfait : les 3 cafards, se fond dorer la pilule sur des transats. Immédiatement, il entrevoit l’extermination machiavélique, une occasion inespérée de se débarrasser de ses pires ennemis : il enclenche le thermostat du four. Or, quelques minutes plus tard, plutôt que de griller, les cafards sortent leurs lunettes de soleil ! Oggy pousse donc la chaleur au maximum et regarde de nouveau : les cafards sortent la crème solaire. En rage, il part chercher un chalumeau, une double bouteille de propane, et crame toute la maison ! Il découvre bien trop tard que les cafards avaient dissimulé un écran dans le four et qu’il s’agissait d’une mise en scène…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Dans un registre similaire aux productions animées de Tex Avery et très proche dans son concept du principe d’affrontement de Tom et Jerry, Oggy et les cafards est initialement un dessin animé qui a fait les beaux jours des émissions jeunesses sur de nombreuses chaînes du PAF. Le principe est simple : un chat nigaud et goinfre (et bleu, bien que cette couleur n’ait aucun rapport) se bat en permanence contre 3 cafards perfides et cruels. Ces derniers multiplient les astuces improbables pour lui pourrir la vie et ils gagnent à chaque fois (ou presque). Oggy finit systématiquement dépité, cramoisi, ridiculisé, émietté, exterminé… Le dessin animé est ultimement expressif et vitaminé. Aussi pouvait-on craindre une perte de dynamisme lors de son passage au format 2D papier. Le dessinateur Sylvain Frécon réussi la prouesse de conserver cette énergie limite disjonctée : il y a énormément de mouvements, une débauche de couleurs contrastée, les expressions et décors sont idéalement déformés dans le sens du rythme… Et bien entendu, faisons confiance à Diego Aranega pour trouver des pièges particulièrement inventifs, impitoyables et méchants, au cours d’historiettes entièrement muettes : c’est sur ce principe que repose tout le principe de la série. Notons toutefois qu’à hauteur de 2 planches par gag, sur un total de 32 planches, auxquelles il faut retirer 6 pages interludes « d’illustrations », cela ne fait guère que 12 saynètes gaguesques… C’est un peu court.

voir la fiche officielle ISBN 9782205064346