L'histoire :
Une guerre intestine décime le clan des vampires. Les Rapaces, Drago et sa sœur Camilla, s’opposent à tous ceux de leur race. Des siècles auparavant, un de leurs ancêtres avait choisi, à l’encontre de ses semblables, de rester dans la voie de la force brute et animale, marque des vampires. Les autres s’étaient engagés, sans le savoir, sur la route de la déchéance, en choisissant de diriger le monde plutôt que de le mettre à feu et à sang. Leur pouvoir s’était alors lentement amenuisé au contact des humains. Aujourd’hui, pour contrer leur ennemi mortel, la caste des vampires dispose d’un atout majeur : Aznar Akeba, le fils de Drago, de même nature que son père. Mais Aznar semble trahir sa caste pour rejoindre la lutte contre les vampires dégénérés. Les Rapaces sont donc maintenant 3. Le temps presse. D’un coté, la police resserre son étau sur les buveurs de sang. De l’autre, les vampires intriguent pour tuer Drago et Camilla, seuls capables de les anéantir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série puissante et magnifiquement dessinée est sans hésitation à compter parmi les chefs d’œuvres du 9e art. Marini est d’une constance admirable dans la qualité de son trait, de sa mise en scène et de sa colorisation . Comme les précédents, cet album est un pur bonheur pour les yeux. Les personnages sont extrêmes en tout : tenues de cuir hyper sexy, mettant en valeur des formes parfaites. Drago représente la virilité incarnée et irradie d’un pouvoir implacable, mêlant la séduction et la force primitive du mâle (rôarr !). Camilla matérialise la féminité féline, aussi gracieuse que perverse. Mais cela ne serait rien si Dufaux n’avait pas apporté tout son talent au tableau. Les dialogues de ses Rapaces, sont écrits dans un style poétique qui les place hors du temps, dans une autre dimension. Il se surpasse en livrant une histoire violente, mettant en scène des personnages qui fascinent autant qu’ils effraient. Pour finir, il réussit à nous étonner en concluant ce cycle de manière totalement inattendue. A éviter cependant vous n’appréciez pas le goût du sang... frais ! Une autre particularité sur cette BD qui pourra en choquer plus d'un. Des scènes sado-masochistes ou lesbiennes et des parties à 3 ponctuent les 4 albums. Même si ces procédés trouvent leur justification dans le scénario, Rapaces n'est donc pas à mettre entre toutes les mains...