L'histoire :
Ancienne espionne caucasienne, Tatiana Kovolenko œuvre désormais dans une institution écologique chargée de protéger la terre de ses malfaiteurs pollueurs, « la Dernière Section ». A la recherche de ses origines, elle est actuellement sur la trace du généticien Andreï Sergueïvitch Kovolenko, alias Strigoï. La légende veut que Strigoï ait déjà réussit a fabriquer un clone du Christ à partir de morceaux d’ADN prélevés sur le Suaire de Turin. Il semble aussi être responsable de monstrueuses expériences in vivo sur des cobayes humains, sous le régime roumain de Ceaucescù. Or il est peut-être le seul à connaître les véritables origines de Tatiana qui porte mystérieusement le même nom que lui. Tatiana doute effroyablement être le résultat malheureux des expériences génétiques de ce savant fou... Accompagnée dans sa mission par Nicolas Rosenberg, elle s’allie avec les services secrets du Vatican et retrouve la piste de Strigoï : tout droit à l’emplacement de l’ancien château de Dracula…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Disons le franchement, François Corteggiani n’a pas son pareil pour paumer le lecteur dans cette histoire plutôt compliquée. Si le scénario semble a priori intéressant et captivant, il manque profondément de clarté et de cohérence. Peu de chance pour qu’à la fin de ce troisième tome le lecteur se rappelle comment tout cela a commencé, où l’on en est, ni même si la moindre conclusion a pu être tirée. Dommage, car une fois surmontée la migraine résultant des tenants et les aboutissants de ce casse tête russe, cette aventure s’avère tout de même assez chouette. Pour ce troisième volet, notons le remplacement de Felix Meynet, par le dessinateur Emmanuel Barison. Si le trait de celui-ci semble peut être moins fin et manque de réalisme comparé au graphisme de Meynet, les formes de Tatiana sont toujours très bien mises en valeur. Barison semble s’être naturellement approprié les personnages. Au final, la série n’est aucunement dénaturée de ce changement.