parution 07 octobre 2011  éditeur Dargaud  Public ado / adulte  Mots clés Science - fiction

Terres lointaines T4

Sur Altaïr-3, Paul retrouve enfin son père, au prix de quelques frayeurs. Une explication nécessaire s’ensuit et découle vers de nouvelles aventures, aux côtés d’un sympathique et monstrueux alien : le stepanerk !


 Terres lointaines T4, bd chez Dargaud de Léo, Icar
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Dargaud édition 2011

L'histoire :

A l’invitation de son père, Paul Clauden, sa mère et sa sœur ont immigré sur la planète Altaïr-3. Mais à l’arrivée, nulle trace du paternel. Paul s’est donc lancé à sa recherche, vivant des dizaines d’aventures insolites et périlleuses. Or, après des semaines d’enquête, alors que Paul était convaincu que son père était mort, il le croise en voiture… et celui-ci fait mine de ne pas le reconnaître ! Ses investigations reprennent donc de plus belle. Avec l’aide de son patron, propriétaire d’un cabaret qui diffuse des strip-teases holographiques, Paul obtient une adresse, en rase campagne. En s’y rendant à pied (il s’est fait piquer son scooter), il assiste à une curieuse chorégraphie exécutée par une tribu de stepanerks sur le toit de leur aéronef. Puis enfin, il arrive chez son père, qui se fait désormais appeler John Clayton. Il trouve sur place une jeune femme, Samantha, qui dit être sa belle-fille. Paul n’en revient pas : son père a donc refait sa vie ici. Ce qui ne change pas, ce sont les magouilles vers lesquelles il semble attiré : deux individus peu fréquentables viennent interrompre leur discussion. Ils attachent Paul et Samantha et s’apprête à les torturer afin qu’ils avouent où se trouve John Clayton, qui doit un paquet de fric à leur patron. Pour éviter le pire, Paul emploie la ruse…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

On a beau dire : les scénarios de Léo se ressemblent toujours tous un peu, mais on se jette systématiquement sur chaque nouvel opus avec un grand enthousiasme. On est en effet certains de s’y rassasier d’une grosse dose d’aventures, dans des mondes surprenants, et pour ne rien gâcher, empruntes d’humanisme et d’autocritique sur nos comportements sociaux. Ce 4ème opus et avant-dernier volet de Terres lointaines ne déroge pas à cette règle, avec les quelques tendances suivantes. Primo, la biodiversité foisonnante est cette fois moins présente : on ne découvre pas de nouvelle espèce et on se cantonne à un périmètre géographique restreint, sans aucun paysage fabuleux. Secundo, cette carence est néanmoins compensée par une grosse avancée de l’intrigue générale ! Le héros retrouve en effet enfin son père, ce qui aboutit à une explication très attendue et à quelques embrouilles musclées. Les fans seront également ravis du retour du stepanerk, cet alien dont les capacités physiques, la bienveillance et la droiture sans faille avaient volé la vedette au héros Paul sur les deux premiers tomes. Léo insiste également sur la dimension initiatique qui s’opère chez Paul : il s’oblige à acquérir plus de détermination et se dote ainsi d’une maturité profitable. L’ensemble est une nouvelle fois mis en images par Icar, à l’aide d’un dessin limpide, idéalement cadré et rythmé, sans fioriture. On rempilera d’autant plus volontiers dans un dernier volet, que le cliffhanger de la dernière planche est une nouvelle fois très surprenant…

voir la fiche officielle ISBN 9782205067491