L'histoire :
Algernoon Woodcock est atteint d'un mal inconnu et incurable. Il a fui la ville d'Oban pour se réfugier, incognito, dans une maison perdue au milieu de la forêt. Depuis, il médite sur son étrange maladie et sur les moyens d'en guérir. Au cours d'une balade dans les landes, il rencontre Andrew, le serviteur de la famille Penduick. Ce dernier lui donne des nouvelles de ses maîtres et de l'enfant mis au monde grâce aux bons soins d'Algernoon. Mais c'est auprès de la petite amie d'Andrew, également au service de ce couple aux pratiques inhabituelles, qu'il comprend l'origine de son mal. Ce mystère est lié à l'étrange femme de John Penduick dont personne n'a jamais vu le visage. Tout a commencé dans leur maison, le jour de l'accouchement.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Guillaume Sorel au pinceau, cette série se dote d'un sérieux atout ! Chaque planche est traitée comme un véritable petit tableau. Le mauvais temps perpétuel qui règne sur l'Ile de sa majesté la reine est admirablement rendu. C'est mouillé qu'on ressort de la lecture d' Algernoon Woodcock. Le style d'écriture littéraire est largement inspiré des livres d'Edgar Allan Poe ou de Lovecraft. Sur ce plan, l'illusion est parfaite : on se croirait vraiment en pleine lecture d'une de leurs histoires au ton et à la forme si caractéristique. D'un fait insignifiant - une irritation à l'œil - on bascule par petites touches dans une réalité fantastique, parallèle à la nôtre. Le premier tome fut un succès. Le second promet à un bel avenir à ces aventures. Parions que le troisième posera cette série comme une des meilleures du genre.