L'histoire :
Installés sur une île par les cyborgs, Dakota, Mismy, Lulha et Kambo reçoivent la visite de militaires qui doivent emmener l’ancien chasseur d’épaves galactiques rencontrer le président. Mais à peine Dakota est-il entré dans l’hélicoptère, que le garde qui l’accompagne lui annonce qu’il ne doit pas être emmené mais éliminé, afin que la race humaine puisse s’éteindre. Mais Dakota est malin et rapide. C’est lui qui élimine le cyborg, puis force le pilote à se poser en ville. Il est tout de suite arrêté par la police, mais il réussit à s’échapper. Il traverse la ville en courant sous les yeux étonnés des cyborgs, et parvient à fausser compagnie à ses poursuivants en se jetant dans une poubelle, grâce à un jeune androïde qui les lance sur une fausse piste. Il l’emmène dans une base rebelle où les androïdes, des exclus, sont forcés de porter des écussons jaunes. Mais la police le retrouve et l’emmène. Apparemment, car en fait, ce sont de faux policiers. Des androïdes savants veulent envoyer Dakota dans le temps grâce à une machine de leur invention. Mais il ne partira pas sans ses femmes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le pauvre Dakota est définitivement ballotté dans tous les sens. Dernier représentant d’une humanité remplacée par des cyborgs, il est pourchassé par ces derniers pour empêcher un renouvellement de la race. Il perd son amoureuse et la petite extraterrestre qu’il considère comme sa fille, les retrouve, les reperd, est envoyé dans un futur encore pire que le précédent. Daniel Pecqueur s’amuse à le mettre dans des situations toutes plus catastrophiques les unes que les autres, mais son héros, exceptionnel de volonté et de qualités, s’en sort toujours. Ça donne un scénario complètement débridé, hyper protéiné mais très difficile à suivre. Les aventures s’enchaînent tellement qu’on a l’impression de suivre un récit construit au fil de l’eau. La collaboration avec Kovacevic est toujours efficace. Le trait du serbe est beau, comme ses vaisseaux, ses cyborgs, ses hommes augmentés… Son univers graphique est personnel, ou plutôt il emprunte à de nombreux univers de science-fiction ou cyberpunk, sans y coller. Encore une fois, les deux compères rendent une copie brouillonne mais jouissive.