L'histoire :
Attaqué dans une rue déserte par un dogue allemand qui le prend pour un vieillard sans défense, Robert passe ses nerfs sur le pauvre molosse quand Mimi, venue à sa rescousse, désarticule ses deux acolytes. La jeune ourse est inquiète, depuis la disparition du Don, le crime disparait. La drogue, les macs et les prêteurs sur gages ont disparu de la rue. Lorsque Robert va dans les locaux de l’Atlas pour communiquer avec son fils, Mimi l’accompagne. Les deux amis apprennent que c’est l’Atlas qui a fait le ménage pour ne pas avoir de problème. Elle cherche un nouveau Don, et offre le poste à Mimi, assistée de Robert. Celui-ci se trouve une autre activité. Son oncle, désespéré, a besoin de lui pour conduire les robots, car il est le seul à réussir à vaincre les démons. Le canard rouge revient en grâce, devient pilote officiel et formateur des jeunes pilotes de robots.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’intrigue avance dans cette nouvelle série de la galaxie Donjon. Les deux héros, Robert et Mimi, se retrouvent aux ordres directs des deux maîtres de la cité, celui du plein jour, l’oncle Vaucanson, et celui des ténèbres, l’Atlas. Bien entendu, Vaucanson est un pourri qui va trahir son neveu à la moindre occasion. Mais l’Atlas est toujours aussi mystérieuse. On ne sait pas pour qui, ni pour quoi, elle avance. Ce qui est intéressant, c’est qu’on retrouve le professeur Cormor, qui est réduit à une tête depuis qu’Elyacin, possédé par l’entité noire, l’a détruit (Donjon crépuscule DC111, La fin du Donjon). Cette tête est placée sous une cloche de verre, dans le bureau de Stanislas, son oncle. L’automate existe depuis avant -400, il a été créé par Julien de Vaucanson. Depuis, il essaie en permanence de sauver les différentes civilisations, mais en vain. Les liens sont encore nombreux avec les autres albums de Donjon, les fans vont pouvoir continuer de tirer des plans sur la comète. Vince s’amuse toujours autant. Il a fait du Diabolo de Hanna et Barbera un personnage récurrent et donné aux robots combattants l’apparence de Goldorak, entre autres. Son dessin est hyper dynamique et part dans tous les sens à la manière d’un comic. Le découpage est extrêmement cinématographique et les couleurs de son compère Walter, vives et éclatantes. L’album se termine par un cliffhanger qui va mettre en haleine le lecteur et promet des révélations tonitruantes. A suivre donc ?