L'histoire :
A bord du robot combattant avec lequel ils se sont enfuis, Rubeus Kahn et Adélaïde suivent les conseils de la tête du professeur Cormor et s’enfoncent au plus profond d’une faille, au milieu des volutes de fumée et des remontées de flammes. Cormor pense que l’épicentre des éruptions de magma sont localisées à l’ancien centre de Vaucanson. Rubeus perd le contrôle et le robot s’écrase. Pendant ce temps, Mimi supervise la création de son hôpital de prophylaxie et toxicologie, c’est à dire pour les camés et les putes. Elle prend son devoir de parrain de la mafia au sérieux mais essaie d’être un patron respectueux. Une jeune femme vient tester les radiations pour homologuer l’hôpital, mais elle se rend compte que le chien est un robot espion. Ensemble, les deux jeunes femmes remontent jusqu’à Bernard, qui les espionne pour le compte de Vaucanson. Mimi décide de le garder à son service et elle entame une histoire d’amour avec la jeune femme. Mais les mercenaires de Vaucanson les retrouvent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce Donjon Antipodes + est décidément une série survitaminée. Ça part dans tous les sens. On suit à la fois Rubeus Kahn et Adélaïde, qui vont percer avec Cormor les secrets de Vaucanson, mais aussi Mimi qui est la nouvelle chef de la mafia, l’Atlas qui lui a refilé les clés pendant qu’elle fait des recherches sur sa mémoire, et enfin Tommy, le fils de Rubeus, qui fait dans son école des recherches pour l’Atlas mais qui va trouver bien plus. Les liens avec d’anciens Donjons sont intéressants à rechercher, mais il y a aussi beaucoup de passerelles avec le Crépuscule 113 qui vient de sortir et qui ouvre des pistes sur l’Atlas et le coffre aux esprits. Sfar et Trondheim s’amusent bien, les références à d’autres pépites du 9ème art s’accumulent. Le robot combattant du début évoque par exemple celui de Goldorak... Vince s’amuse lui aussi à glisser çà et là des références bien senties (on pense aux fouines de Roger Rabbit qui débarquent à un moment... mais ne divulgâchons pas). C’est encore un bon album, rythmé, agréable à lire. L’image finale augure de grands moments à suivre.