L'histoire :
Evadé malgré lui du pénitencier polaire dont on ne s'échappe pas, Harrison Banks est sauvé des glaces par une véritable bombe sexuelle en vacances à quelques centaines de mètres de l'accident, en plein coeur du cercle polaire arctique (!). Journaliste inuit, elle tombe immédiatement amoureuse de lui sans s'inquiéter outre mesure de son tatouage de bagnard, accepte de le suivre le sourire au bec... Même si ses poursuivants ont détruit le chalet tout confort de son enfance. Finalement, elle lui permet de s'échapper en hydravion car, ça tombe bien, elle vient d'en acheter un tout neuf !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout cela est un peu gros, non ? Effectivement, ce 4e tome de Golden City est loin d'être le meilleur cru de la série. Les rebondissements sont improbables, le scénario de Pecqueur d'une sacrée lourdeur et même le dessin de Malfin loin d'atteindre le niveau des précédents épisodes. Les inconditionnels de la série y trouveront peut-être leur compte avec la colorisation numérique de Schelle et Rosa, toujours exemplaire, mais c'est une piètre consolation. On est d'autant plus déçu que les 3 premiers opus étaient excellents et Goldy était très attendu par les fans. Cela dit, on ne s'ennuie pas une seconde. Les filles, toutes super-canon, conviennent potentiellement à ce héros beau, courageux, vif, intelligent et sans reproche. Et le quota de brunes se porte beaucoup mieux depuis que trucmuche l'inuit (elle suit Banks sur plus de la moitié des planches et on ignore toujours son nom) a fait son entrée en scène. Sans compter la mystérieuse comploteuse trop maquillée : elle passe les 2/3 de son temps au téléphone portable à demander si Banks est bien mort comme prévu, le dernier tiers étant consacré à une relation lesbienne avec la secrétaire du héros. Les lourdeurs charrient les lourdeurs. Au final, il y a trop d'idées saugrenues à rattraper pour réussir à sauver cet épisode.