L'histoire :
Les terroristes responsables du tragique naufrage de Golden city ont relâché une partie des otages qu’ils détenaient, sauf 4 des 12 sages qui siègent au conseil de la cité des milliardaires. Le chef du commando de mercenaires, qui a pris d’assaut Golden city, accuse ces 4 respectables notables d’être des assassins. Il a pour mission de les ramener à une mystérieuse commanditaire. Une fois « l’épave » de Golden city localisée, les équipes de secours essaient désespérément de sauver les prisonniers de la ville flottante qui a sombré dans les abysses. Les sauveteurs découvrent quelques rescapés, comme le professeur Seed et le commandant Basinger. Ce denier explique, que malgré la tentative courageuse d’Harrison Banks de détourner une torpille filoguidée à l’aide d’un submersible, la citadelle a été touchée de plein fouet.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 3ème album du second cycle de Golden City, on découvre qui est à l’origine de la prise d’otages, sans pour autant avoir de certitude quant à savoir s’il s’agit de la même personne qui a ordonné de couler la cité flottante. Sans déflorer l’intrigue, les auteurs ressuscitent un personnage qui est censé être décédé 5 ans auparavant dans un accident d’avion et qui a bien évidemment un lien étroit avec Harrison Banks. Le héros de la série est d’ailleurs quasiment absent de cet album, puisqu’on ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de lui après qu’il ait tenté de sauver Golden city. On pensait aussi que le professeur Seed allait prendre une place plus déterminante dans cet opus… et non, elle est reléguée au rôle figurante. Le scénario de Daniel Pecqueur est parfois cousu de fils blancs. Quand bien même il s’agit d’une série d’anticipation, certaines situations sont incongrues : apparition d’androïdes, la mort du dernier tigre de Sibérie, etc. On peut regretter également l’utilisation un peu abusive aux flashbacks qui, somme toute, ont le mérite de rendre le scénario fluide et limpide. Le trait de Nicolas Malfin est toujours aussi fin, précis et mis en valeur par les couleurs informatisées de Pierre Schelle.