L'histoire :
Le vieux rebbe a finit sa fuite dans la campagne Ukrainienne dans le village juif de Tchernobyl où il est devenu le chef. Il continue paisiblement ses expériences sur les ivoires, assisté du fidèle Itzak. Les plus grands savants du monde, tel Max Planck, entretiennent une correspondance assidue avec lui. C’est alors qu’un convoi armé anticommuniste entre en ville et tente d’assassiner sauvagement la population. Le rebbe tué, dans un élan de rage Itzak verse son sang sur les ivoires, déchainant leurs pouvoirs pour arrêter le massacre. En fuite sur des chemins peu sûr, c’est maintenant les communistes qu’il rencontre, tandis qu'il cherche à éviter les anticommunistes et les anarchistes. En pleine mission d’observation, l’avion du capitaine Curtis est abattu en vol au même endroit. Il est récupéré par un peloton d’automitrailleuses polonais commandé par un officier Français, le capitaine de Gaulle. C’est dans la clinique du docteur C.G Jung à Zurich qu’il atterrit. Aker, l’épée, est là pour l’accueillir. Elle lui apprend qu’il a été envoyé en mission à Tchernobyl car il semble que c’est un point de départ important pour le futur, ce que l’on appelle une « onde pilote »… Un danger latent dont l’origine serait encore Guillaume de Lecce y prend sa source…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la pure tradition de l’Histoire Secrète, Jean-Pierre Pécau délivre une revue de l’histoire… plus confuse que jamais. L’auteur veut à tout prix mettre en relation les événements et les personnages clés de l’histoire au travers de la magie des ivoires. Tout prétexte pertinent ou inconcevable est bon pour Pécau, qui tombe dans le piège de l’excès, oubliant les règles du dosage pourtant si bien équilibré dans les autres séries parallèles. Compliqué et désordonné, ce nouvel opus nous assomme à coup de références historiques, de mondes parallèles et autres théories plus détournées les unes que les autres. Igor Kordey finit de nous achever alternant le pire et le meilleur. Son graphisme frise tantôt le génie – un coup de patte indiscutable superbement mis en valeur par les couleurs hallucinantes de Chris Chuckry – tantôt le gribouillage à peine lisible où les personnages en prennent un sacré coup dans la tronche. On s’inquiète alors des rapports réels qu’il va se tisser par la suite avec Arcane Majeur…
