L'histoire :
Les chefs des différents peuples sont réunis tous ensembles ce jour-là, pour accueillir en leur sein et féliciter le nouvel empereur noir Barako ! Sarkozix trépigne de lui réserver un traitement de courtoisie à la hauteur de la grandeur de son territoire… Hélas, Barako le méprise cordialement en lui adressant un « on verra plus tard, coco ». Plus tard, Sarkozix fait une visite à son fils du chantier du nouveau « quartier de la Dépense ». Ambitieux, le fiston espère pouvoir un jour réussir à autant dépenser que son papa… Sarkozix fait également débuter un autre chantier, sur lequel il aimerait léguer un monument à la postérité, comme l’avaient fait ses prédécesseurs avec la Grande Bibliothèque et le musée Branlix. Mais pour le moment, il ne sait toujours pas avec quoi il va remplir ce gigantesque trou qu’il fait creuser. Son sous-chef Fillus lui fait alors remarquer qu’un « trou », ce n’est pas dénué de sens pour incarner son bilan… Sarkozix se rend en Helvétie avec ses troupes, afin de leur signifier la fin du pernicieux secret bancaire. Une démarche difficile quand on est connu là-bas comme le loup-blanc, pour en avoir bénéficié pendant des années…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En devenant le premier « people president » de la France et en déclarant d’emblée préférer « l’excès de caricature à l’excès de censure », Nicolas Sarkozy a ouvert une voie royale (hihi) aux satiristes de tous poils. Rarement un Président de la république n’aura été autant moqué au sein du 9e art ! En effet, la matière première ne manque pas, étant donné que sa communication et sa politique (intimement liés) semblent largement imprégnées de « storytelling » (l’art de raconter la politique). Pour preuve, 6 mois après le premier recueil de gags de Sarkozix, Wilfrid Lupano, Guy Delcourt (himself) et Bruno Bazile récidivent déjà avec un second volume s’appuyant sur les questions qui ont défrayé entre temps les médias. L’axe humoristique est toujours le même : la série culte Astérix sert de décorum pour singer la vie politique française. Sarkozix y est présenté comme un chef égotiste, corrompu et manipulateur avec les masses. Classique, donc, mais toujours efficace, pour peu qu’on s’intéressât (hihi) un minimum à la chose en amont. Le lecteur s’amusera à reconnaître les diverses séquences de notre actualité récente, ou les tronches politiques bien connues à travers les caricatures de Bazile.