L'histoire :
La nouvelle campagne de gaule doit commencer pour Sarkozix et ses copains. Le premier conseiller Fillus se demande comment convaincre les Gaulois de les rejoindre pour la bataille qui s’annonce. Il pense bien à émettre de nouvelles promesses, mais Sarkozix lui dit que grâce à l’idée de Guénotix, il n’a même pas besoin de ça : il suffit de convaincre les gaulois que le vrai problème, c’est les étrangers et le tour est joué. En plus, cet argument est sans conséquence, étant donné que les prochaines vacances gratuites chez leurs ami dictateurs son désormais râpées…
Tandis qu’il prend un bol d’air en haut d’une falaise du littoral, Sarkozix évite de peu le vol d’un gros caillou catapulté depuis l’un de ses galions de guerre. En effet, sur le rivage, Guéantix mène les manœuvres militaires pour envoyer par le fond les navires étrangers qui tentent de gagner la Gaule par la mer. Il ne se rend pas compte que les seuls quotas qu’il est réellement en train de réduire, ce sont ceux de la pêche car les embarcations qu’il coule sont celles de marins de Fréjus…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vite, vite, il restait tellement de choses à moquer, qu’il fallait se dépêcher d’en sortir un quatrième, avant que le résultat prédit du second tour de l’élection française, ne libère Nicolas Sarkozy de l’Elysée. A moins que contre toute attente, le scrutin offre à Wilfried Lupano et Bruno Bazile l’opportunité d’allonger leur série parodique… Sans compter que le duo peut aussi la réformer sous l’appellation Les aventures de Hollandix. Bref, il faut reconnaître que le quinquennat de Nicolas Sarkozy aura « curieusement » inspiré les caricaturistes, guignols et satiristes politiques de tous poils. Ici, les gags jouent logiquement sur l’actualité des derniers mois précédents l’élection de mai 2012. Crise de l’euro, faillite de la Grèce, dictat des agences de notation, renversement de Kadhafi, primaires socialistes, hausse de la TVA, tactiques de campagne… ce ne sont pas les sujets qui manquant. Pour les besoins, les crayons de Bazile génèrent donc de nouvelles caricatures de personnages : le clan de la Rose, Guénotix, Lefevrus, Bollorus, Waukix, Boutina Crucifix, Angela et Moodix… tous visuellement vraiment loupés. Seuls Villepinix et Bayrix se montrent plus reconnaissables. De même, jeu de mot du titre mis à part, l’humour pratiqué est tantôt facile, tantôt capilotracté et donc peu efficient. Il y avait sans doute mieux à tirer de l’univers génial des célèbres gaulois d’Uderzo et Goscinny sur cette actualité politique récente. L’impératif des délais aura sûrement bâclé l’inspiration…
