L'histoire :
Sur la planète Neptune, Meena et Montague – le robot majordome de la fondation d’exoarchélogie – suivent la créature issue de cette planète qui a fait le voyage avec eux à bord du navire spatial le « Rorqual ». Sur place, le neptunien qui a compris que les deux protagonistes ne sont pas un danger – contrairement au professeur Viktor Markgraff – décide de leur raconter le funeste passé de sa planète et de ses habitants. Ainsi, il espère également les avertir de la menace qui pèse sur la Terre si les agissements de Markgraff ne sont pas rapidement stoppés… Au même moment, à bord du Rorqual, l’espionne prussienne Loreleï Hoffman ouvre enfin les yeux concernant les actes de son allié Viktor Margraff. Effrayé par ses dernières décisions, elle décide de s’opposer à lui ! Pour commencer, elle délivre le docteur Marie Curie pour permettre à cette dernière d’envoyer un message aux membres de la fondation d’exoarchéologie situé à Moscou et les avertir que Markgraff est le commanditaire de l’assassinat de Sissi, l’impératrice d’Autriche… Sur la jumelle d’Uranus, les révélations continuent, puisque c’est au tour de Montague de raconter les origines de la fondation d’exoarchéologie et les raisons qui ont poussé la fondation à vouloir se rendre sur Neptune…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette quatrième et dernière partie, Valp rythme son récit au gré des révélations beaucoup plus nombreuses que l’action elle-même. Ainsi, on découvre ce qui est arrivé dans le passé à Neptune et à ses habitants et qui risque tout simplement de se reproduire sur la planète Terre. Mais on découvre aussi les origines de cette quête Neptunienne, véritable course contre la montre entre le professeur Viktor Markgraff et les membres de la fondation d’exoarchéologie. C’est aussi l’occasion pour la scénariste de nous révéler la première vie de Montague et l’étroit lien entre Margraff, la planète Neptune et lui. Les révélations sont nombreuses mais parfaitement claires et rythmées. De plus, pour ne pas rendre ces séquences dialoguées trop rébarbatives, Valp les alterne avec des scènes du présent où l’on observe les agissements de Loreleï, Marie Curie, Markgraff, Alexeï ou encore la capitaine du Rorqual. Vous l’aurez compris, si vous avez apprécié ce plaisant mélange entre steampunk et conquête spatiale, vous ne serez nullement déçu par cette conclusion. D’autant que la mise en images de la dessinatrice est toujours aussi plaisante et immersive. Les dessins et les couleurs offrent des ambiances prenantes et/ou oppressantes au gré des événements. Les créatures imaginées par l’auteure, dignes de l'univers Lovecraftien, sont également très réussies. Une belle conclusion pour cette série originale.
