L'histoire :
Ciudad de México, capitale du Mexique : une ville d’histoire, une ville de gratte-ciel, une ville de favelas. Deux gangs s’y opposent pour occuper durant un mois une part de la zone sud de la ville. Leurs chefs Joaquim et Miguel vont s’opposer dans une course de skate-boards spectaculaire qui se déroule jusque sur les toits des immeubles. En prenant un maximum de risques, c’est Miguel qui remporte ce duel. Son oncle Roberto, policier, sermonne le père du garçon : s’il continue dans cette voie, Miguel se retrouvera en prison pour mineurs… ou pire ! Désormais, chaque jour après l’école, Miguel ira apporter son aide à l’association « Buena suerte ». Cela durera le temps nécessaire, mais il apprendra le sens des responsabilités et sortira de la rue et de ses mauvaises habitudes ! Pour le policier, c’est ça, ou un placement dans un foyer pour jeunes délinquants.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois-ci, c’est en Amérique du sud et plus précisément en Colombie que la série Mythics nous fait voyager avec la légende du serpent à plumes : le Quetzalcóatl. Les auteurs se sont inspirés des rituels mayas et aztèques qui consistaient à pratiquer des saignées en guise de sacrifice. Dans cet épisode, le Mal (Necocyaltl), va prélever le sang des pauvres des favelas pour renaître. Miguel, qui se découvre être le descendant du Quetzalcóatl, va combattre la réincarnation du mal. Evidemment, sur sa route, il va rencontrer de multiples embûches et être confronté à un cruel dilemme quand il va s’apercevoir que son meilleur ennemi est lui aussi possédé. Le scénario est pêchu, mais il n’est pas des plus originaux et quelques idées déjà lues dans cette série sont à nouveau recyclées. Notamment les habitants des favelas vont se transformer en zombies qui sèment la terreur en ville. Destiné à un public jeunesse, le dessin est stylisé manga. Les héros avec leurs armures clinquantes et leurs pouvoirs sur les éléments ne sont pas sans rappeler Les chevaliers du zodiaque. L’influence manga est également perceptible dans les expressions « sur-jouées » des personnages et le caractère spectaculaire des scènes d’action.