Avec La Rose écarlate, Patricia Lyfoung a créé un personnage à mi-chemin entre Zorro (pour le justicier masqué) et Lady Oscar (pour les contingences épiques et historiques auxquelles se confronte l’héroïne). Le registre emprunté de la comédie sentimentale est très répandu en manga : on appelle ça un shôjo. Le succès est au rendez-vous : après avoir bouclé un premier cycle de 6 tomes, un second cycle est actuellement en cours. Mais Patricia ne s’est pas arrêté en si bon chemin : voici venu le Prince à croquer, toujours dans la même veine jeunesse, mais dans un contexte plus contemporain et… culinaire !