L'histoire :
Lors d’une fastueuse soirée donnée par le prince indien Rahul, ce dernier drogue Maud. Puis, alors qu’elle lutte pour ne pas s’évanouir, il l’envoie à l’extérieur où l’attend Guilhem… ou plutôt « Némo ». En effet, suite à un choc amnésique, Samsa a lavé le cerveau de Guilhem en lui faisant croire qu’il est son fils et que son ennemie est Maud de la Roche. Némo commence alors à étrangler Maud, avec hargne. Mais un costaud blond intervient et sauve Maud en assommant Guilhem/Némo. Mais Pandora intervient et assomme à son tour l’inconnu blond, puis elle exfiltre Guilhem des lieux. L’inconnu revient à lui alors que Dimitri et Louise sont au chevet de Maud qui commence à perdre connaissance. Il lui donne alors à mâcher une feuille d’anti poison. Maud vomit, mais elle est sauvée. Elle est ramenée chez Louise pour y être soignée. Pendant ce temps, des huissiers débarquent chez le prince Rahul et ruinent sa soirée... et ses perspectives de fortune. Quelques jours plus tard, Samsa rend visite à Mr Rouget, dans sa prestigieuse bibliothèque, sans se douter qu’il est un bon ami de Maud. Il lui demande d’effectuer quelques recherches sur un livre ancien. Toujours curieux et soucieux de rendre service, Mr Rouget lui donne rendez-vous dans une semaine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un tumultueux séjour dans l’empire du milieu, nos héros sont de retour en France, dans leur XVIIIème siècle boolywoodien et bougrement arrangé, à en croire la véranda moderne dans laquelle reprend l’intrigue. Maud manque de peu d’y être assassinée par son amoureux Guilhem, dont le cerveau a été lavé pour lui faire croire qu’il s’appelle Némo et qu’il doit tuer Maud. Pire : il tentera aussi un peu plus tard d’assassiner ses propres parents. Décidément, l’amnésie au XVIIIème siècle était sacrément plus puissante et pratique pour les manipulations que de nos jours… Quelle est la finalité de cette manipulation ? Heu… On verra plus tard. Bref, Patricia Lyfoung continue de faire avancer son intrigue romano-rocambolesque au niveau le plus bas de l’échelle du réalisme, avec un maximum de rebondissements improbables, des combats de kung-fu épiques, des dialogues infantiles et la même imagination naïve qu’un enfant de 9 ans. Vas-y que je t’empoisonne, mais comme tu mâches une feuille de machin, tu meurs pas, mais je me sauve quand même, pendant que tu te replis aussi, et tout le monde se donne rendez-vous pour une prochaine confrontation, sur fond de société secrète et de complot régicide, avec amourettes à tiroirs, une colorisation mauve-violette-rose abusive, des effets de raies de lumière et de brillance prononcés, des lignes de fuites dès que les personnages sont interloqués (à chaque planche) et moult effets issus du manga, dont des grosses gouttes d’angoisse dès qu’il se sentent mal à l’aise avec leurs postures. Cela dit, quand on a 9 ans, c’est fun, rythmé et coloré.