L'histoire :
Berlin, Abigail Akerman, le petit prodige du chant, a reçu d’un inconnu une invitation pour aller passer une audition à Saint Petersbourg. Le mystérieux mécène l’a déposée dans la boîte de la famille avec les billets d’avion en classe affaires et les réservations de chambre dans un hôtel de luxe. Les parents d’Abigail sont heureux que leur fille puisse exaucer un de ses vœux et la laissent partir en toute confiance faire ses auditions. Pendant ce temps, en Grèce, Néo enchaîne les victoires de combat de rue. Le jeune homme, un peu prétentieux, cache à sa mère ses activités extrascolaires qui lui rapportent pas mal d’argent. Ce héros futile préfère gagner un maximum d’argent plutôt que de lutter contre le mal. Son arrogance agace les caïds de la rue qui souhaitent en découdre avec lui. Alors qu’il est en fâcheuse posture, un étrange personnage de noir vêtu intervient et met une raclée à la bande qui s’attaque au jeune grec.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 8ème opus, on retrouve 2 héros héritiers des divinités antiques : l’allemande Abigail du tome 4, Néo le grec du tome 6 et leurs anges gardiens (Freya et Héraklès). Les deux demi-dieux vont à nouveau affronter les forces du mal incarnées par la prêtresse Eugénia et ses sbires. L’intrigue générale de cet album est construite sur un schéma identique aux 7 premiers volumes, même si la conclusion est légèrement différente et laisse une fin ouverte. Le scénario de ce 8ème volume est assez pauvre et plutôt confus : le don de la prêtresse Eugénia est peu exploité, les illusions créées par les sorciers ont peu d’intérêt, on cerne mal les raisons et la plus-value du changement de costume des héros quand ils affrontent les forces du mal. Le graphisme est largement inspiré de la culture manga avec des scènes de combat spectaculaires et un mouvement permanent. Les couleurs vives intensifient les scènes d’action et les moments forts.