L'histoire :
Parvati, une collégienne indienne, est bénévole au centre de santé de Dharavi. La jeune fille est admirative de madame Fourchon, une des plus brillantes chercheuses dans les maladies contagieuses et une des rares à être habilitée à travailler dans le laboratoire P4, celui qui traite les virus les plus dangereux au monde. Les parents de la collégienne sont inquiets, car une mystérieuse maladie frappe la ville : les médecins l’ont appelée la « super-rage ». Apparue il y a 3 jours, elle se propage principalement dans les quartiers pauvres. Les témoins racontent que les victimes sont comme possédées et folles. Pour l’instant, il n’y a pas de traitement et les autorités sont obligées d’enfermer ces pauvres gens dans des cellules, afin de tenter d’endiguer ce qui semble devenir une épidémie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les créateurs des Légendaires et de La rose écarlate se sont associés pour donner naissance à une nouvelle série concept prévue en 6 volumes. Chaque album est indépendant et l’intrigue se déroule dans un pays différent. Les héros se retrouvent (par le plus grand des hasards) héritiers de pouvoirs extraordinaires et vont être amenés à lutter contre des dieux à la puissance destructrice. La petite Parvati va affronter la déesse Kali qui répand une maladie qui transforme les personnes en zombie. Dans sa lutte contre le mal, Parvati est aidée d’un petit fantôme et d’un tigre qui se transforme en adorable chaton quand la jeune fille rejoint le domicile familial. Destiné à un jeune public, la trame de cette BD, inspirée par la culture manga, sent un peu le réchauffé, avec le recours à des ressors scénaristiques ultra classiques. L’héroïne est candide, son innocence, sa bonté d’âme confinent parfois à la niaiserie. Les références culturelles au contexte où se déroule l’histoire sont minimalistes et donc accessibles aux plus jeunes. Dans cet univers fantastique, la mangaka Alice Picard se montre particulièrement imaginative avec un dessin abouti, dynamique, mis en valeur par une palette chromatique étendue et chatoyante. A n’en pas douter, cette série trouvera son public malgré les faiblesses du scénario.