L'histoire :
Un couple de quadras laids (et vulgaires) prend un bain de soleil sur une plage estivale. Un mégot mâché au coin des lèvres, l'homme reluque les jolies pépés qui passent à proximité... et il compare avec sa grosse toute flasque étendue sur sa droite, dont les nichons pendouillent bas de chaque côté de la poitrine. Soudain, en ouvrant une bête canette de coca, l'homme en voit sortir le bon génie Qtamhêr, enfermé là jadis par un méchant sorcier. Pour le remercier de sa liberté retrouvée, le génie lui accorde évidemment un vœu. Ce con là demande à être marié à une femme de vingt ans plus jeune que lui. Et shazam ! Il est aussitôt transformé en vieux papy, alors que sa femme ne change pas d'un poil...
Un paquebot de croisière passe au large d'un minuscule îlot sur lequel se trouve un naufragé. Ce dernier gesticule tout ce qu'il peut, dans le but évident d'alerter le navire de sa présence et d'être sauvé. Sur le pont, un touriste remarque la chose et demande au capitaine ce qui peut l'exciter ainsi. Celui-ci lui rétorque « Aucune idée ! Chaque fois qu'on passe devant son île, ça le rend fou... »
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme indiqué en préface, sous forme d'un extrait d'article de Télérama, au terme de 14 recueils de blagues dégueux illustrées, Philippe Vuillemin est obligé de « racler les fonds de tiroirs » pour en faire jaillir des pépites scatologiques enfouies. Or, c'est quand on croit que tout a été épuisé, qu'on déniche la vanne honteusement oubliée ! Par exemple, c'est incroyable : après 14 recueils de Sales blagues de l'Echo, le maestro du crado ne nous avait toujours pas fait le coup de la pute qui suce en chantant la Marseillaise (mais dans le noir uniquement). Si la plupart de ces blagues pré-publiées mensuellement dans l'Echo des Savanes sont déjà connues, c'est toujours un plaisir (pour les adeptes du genre) de les re-découvrir sous le prisme le plus trash possible. Observez la réaction d'un public de lecteurs lambda : chaque historiette se ponctue généralement d'un « Roôônon il a osé... Raaah mais quel porc ! ». Comme à l'accoutumée, le trait est gras, grossier (malgré les apparences, ces adjectifs ne participent pas d'une critique), comme réalisé avec toujours le même vieux gros pinceaux tout défraîchi. Nonobstant, la cohérence visuelle défie le nombre des années...
