L'histoire :
Le pape Giulio IV discourt devant un parterre de fidèles contre l’Erosgen et Fumero son président, exacerbant la foule contre les Bests, ces humains génétiquement modifiés avec de l’ADN animale. C'est alors que l’un deux attente à sa vie, en pure perte. Le seul espoir de l’humanité reste Vanessa, la femme-panda, qui porte en elle la solution salvatrice pour contrer l’extinction humaine. Malgré les dangers et les interdits fermant l’accès aux Bests de la capitale européenne de la chrétienté, elle décide de se rendre à Cadix et poursuit la quête de ses origines et de ses parents. Mais Vanessa est prise entre deux feux. L’Eglise éprouve un besoin impérial d’endiguer les flots de mutants malades s’abattant sur la citée chrétienne et qui ne peut accepter l’existence d’un être génétiquement modifié. Erosgen, quand à elle, désire capturer la belle et sexy femme-panda pour analyser et décoder son génome afin d’éviter les nombreuses anomalies qui ont déjà touché les Bests... La course-poursuite continue pour Vanessa …
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur le plan visuel, on ne peut s’empêcher de rapprocher Pandamonia aux référents best-sellers que sont Sky Doll et Blacksad. Mais les similitudes s’arrêtent là, tant l’univers futuriste, sexy et chaotique de la série semble prétexte à un déferlement de violence et de luxure. Ce second tome s’avère cependant plus prenant que le premier, avec un évident dynamisme mené par des scènes d’actions s’articulant assez bien. Les révélations sur Vanessa sont nombreuses et les indices découvrent peu à peu l’intrigue principale. Celle-cii pose la question de savoir jusqu’où peut-on aller pour sauver l’humanité ? Le gros reproche que l’on peut faire à la série est de trop jouer sur l’érotisme gratuit, qui va jusqu’à des scènes de forts mauvais goûts (la nonne sexy, les scènes porno, le pseudo viol…). C’est d’autant plus dommageable que les Bests féminins et leurs rondeurs sont un délice, et que l’apparence physique des Bests retranscrit à merveille les particularités animales. Graphiquement, Vincenzo Cucca fait honneur à ses compatriotes (les italiens sont passés maîtres dans la BD érotique). Le découpage nerveux des cases augmente le rythme de l’action. La fin ouverte laisse quelque peu pantois quand à une suite éventuelle de la série, certaines rumeurs l’arrêtant à ce tome...
