L'histoire :
Ah, les sorties en car avec la classe ! Instants de liberté à la découverte de l'extérieur, pas de cours, juste s'amuser avec les camarades, que c'est bon ! Pourtant, sur la plage, il semble manquer quelqu'un…Cédric bien sûr ! La dernière fois qu'on l'a aperçu, il entrait dans la cabine pour enfiler son maillot de bain. La porte est bloquée, il faudra l'intervention de Vittorio, le chauffeur de car, pour le sortir de là. Rouge de colère, Cédric fonce maintenant vers la mer, quand sonne l'heure du retour… Pauvre petit garçon… il n'a pas de chance, sur ce coup. Qu'importe : il a rejoint ses amis, profitons du retour ! A l'arrivée, il manque toutefois encore à l'appel. Cette fois, c'est à l'intérieur des toilettes du car que Cédric est bloqué. Une fois rentré chez lui, il déchaîne sa colère sur tout ce qui passe, ce qui rend grand-père bien curieux de savoir pourquoi son petit-fils est furax. Quand il le saura, il se précipitera en pleine nuit au cimetière pour raconter cette bien bonne blague à grand-mère, écroulé de rire sur sa tombe. Dans la leçon de drague qui suit, Cédric y laisse sa chaussure. Il est décidément bien malchanceux, le petit blondinet !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attachant, parce que souvent perdant, Cédric nous ravis en passant d'une mésaventure à une autre avec un allant et une naïveté qui ne faiblissent pas. Son mauvais caractère ne l'aide pas dans ses rapports avec les autres, et il faut bien dire que son obsession pour Chen, la petite chinoise dont il est amoureux, lui attire également bien des déconvenues. Les mini scénarios de Cauvin sont parfois parsemés de blagues au dos des journaux que lisent grand père et Vittorio (celle sur Bush est bien bonne !). Les dessins de Laudec, colorisés par Leonardo, sont d'une vivacité juvénile, à l'image du car psychédélique de la première planche. En 48 pages qui passent trop vite, on découvre un monde attachant, des bonnes blagues et même un baiser qu'on n’attendait plus ! 25 albums plus tard, ce petit garçon malin et plein d'énergie amuse toujours les lecteurs de 5 à 555 ans.