L'histoire :
- Le renard bleu : Le docteur Poche effectue des expériences scientifiques qui tournent plutôt mal. Son labo est en miette lorsqu'il reçoit la visite de Melle Zoé. Elle lui demande un service : garder les deux enfants de sa sœur en attendant son retour. Afin de les occuper, elle laisse au docteur Poche des entrées pour le cirque. Elle les retrouvera sur place, lors de l'entracte. Il s'agit en fait du cirque d'Egypte, un spectacle assez surprenant, avec notamment la prestation de la princesse Aïscha...
- Le petit singe qui faisait des manières : Dans la rue, les passants sont outrés des grimaces que fait un petit singe à sa fenêtre. Un agent de police intervient pour faire cesser ces simagrées. Il sonne à l'appartement dans lequel se trouve ce singe et tombe sur le docteur Poche. Il est ici pour tenir compagnie à l'animal, qui se nomme Bébert. Le problème, c'est que Bébert a mauvais caractère et passe son temps à faire des manières...
- La forêt magique : Le docteur Poche se trouve à la fenêtre de sa maison dans les montagnes, avec sa souris Tanenbaum pour regarder les étoiles. Soudain, il aperçoit deux étoiles qui semblent se rapprocher de plus en plus. Il prend sa lunette pour les observer de plus près et tombe alors sur une fée qui tente d'échapper à une horrible bête. Grâce à son manteau magique, docteur Poche s'envole afin de porter secours à la fée et ainsi chasser le monstre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album marque la fin des intégrales des aventures fantastiques du Docteur Poche, avec les trois dernières histoires de Marc Wasterlain. Ce petit chef d'œuvre remarquable, plein d'humour, de fantaisie et d'originalité, a marqué les pages du Journal de Spirou, pendant de nombreuses années. Wasterlain a imaginé un personnage attachant possédant des particularités, comme son manteau magique qui s'ouvre sur des aventures fantastiques, explorant à chaque fois des univers bigarrés et toujours aussi créatifs. Son trait de dessin typique ajoute également au charme de ce classique du 9ème art, héritier de l'école belge. Franquin lui-même disait que s'il avait dû choisir un style graphique, cela aurait été celui de Marc Wasterlain (hommage !). Et comme à la fin de chaque opus, quelques histoires courtes inédites parachève cette série de 3 épais fascicules. Une réédition à ne pas rater, donc, pour les amateurs qui souhaitent compléter leurs lacunes parmi les fleurons de l'âge d'or...