L'histoire :
Le nouvel amant de Jessica se nomme Forrest. Flic black, beau, honnête, attentionné, il semble trouver un équilibre conjugal auprès de Jessica, une situation qu’on lui connaît peu. Mais un jour, Forrest décide d’enquêter sur la disparition d’un jeune homme de 23 ans. Selon ses proches, il allait rejoindre la « sorcière noire ». Cette histoire ressemble étrangement à celle du grand-père de Forrest, disparu il y a bien des années, après avoir annoncé : « Maintenant je sais où est la frontière. Une sorcière noire la garde. Mais je crois avoir une chance de passer ».
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De quelle frontière s’agit-il ? D'une frontière tangible et commune comme celle qui sépare la vie de la mort ou le blanc du noir ? Ou de celle, plus difficile à appréhender, qui fait passer de la cruauté de la vie quotidienne à la douce illusion des mondes narcotiques ? Jean Dufaux (Djinn, Complainte des landes perdues,...) nous dévoile une nouvelle fois la frontière située entre le politiquement correct de nos bonnes mœurs et le côté malsain de nos pulsions secrètes (cf Jessica Blandy, t.20). Ou cette pulsion du jeu, qui se révèle être un « passeur » de la frontière... Mais de quelle frontière ? A signaler : la nouvelle charte graphique de la série (ne cherchez plus la couverture mauve). Plus polar, plus noir, à l’image de l’ambiance qui y règne : pessimiste, destructrice et sans avenir.