L'histoire :
Le schtroumpf volant : Après avoir évité quelques périls – pont cassé, Azraël à éviter, pomme haut-perchée à cueillir – un Schtroumpf se met en tête de parvenir à voler. Il invente alors moult procédés qui se révèlent pour la plupart désastreux…
Les Schtroumpfs noirs : Missionné en forêt par le Grand Schtroumpf, un Schtroumpf se fait piquer la queue par un insecte hargneux. Aussitôt il est pris de nausées et devient tout noir et super méchant. Il se déplace en sautillant et en grognant « Gnap ! Gnap ! ». De retour au village Schtroumpf, il mord un comparse à la queue… et ce dernier se transforme à son tour en Schtroumpf noir. L’épidémie se répand à une vitesse fulgurante…
Le voleur de Schtroumpfs : Dans un grimoire, le sorcier Gargamel apprend qu’un ingrédient nécessaire à la confection de la pierre philosophale est le « Schtroumpf ». Il décide aussitôt d’en capturer un, ignorant que ces créatures sont solidaires et bourrées de ressources…
Schtroumpfonie en ut : Isolé en forêt parce qu’il joue trop mal de la trompette, le Schtroumpf musicien se fait abuser par Gargamel déguisé en bonne fée. Le sorcier lui confie un « turlusiphon », un instrument piégé…
Le Schtroumpfissime : Le Grand Schtroumpf annonce à ses Schtroumpfs qu’il doit s’absenter quelques jours afin de dénicher moult ingrédients pour ses potions. Il leur demande d’être bien sages… Or précisément, sitôt parti, tous se battent pour être chef. Un Schtroumpf plus ambitieux que les autres mène une redoutable campagne, qui aura des conséquences disproportionnées sur la paix sociale du village…
L’œuf et les Schtroumpfs : Les Schtroumpfs se mettent en quête d’œufs pour confectionner un gros gâteau. Ils en trouvent un bizarre posé au beau milieu de la forêt… et s’aperçoivent qu’il est magique !
La Schtroumpfette : Jamais avare en idées machiavéliques, Gargamel crée de toutes pièces une créature féminine pour s’infiltrer chez les Schtroumpfs…
La faim des Schtroumpfs : Le grenier de réserves schtroumpfes prend feu, alors que l’hiver a étendu son manteau de neige. Affamés, les Schtroumpfs sont forcés de quitter leur village…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans leur respectable entreprise de réhabilitation du patrimoine, les éditions Dupuis s’attaquent enfin à une œuvre culte de leur répertoire : les Schtroumpfs. Cette première épaisse intégrale à dos rond est introduite par un dossier complet revenant dans le détail sur la genèse de ce peuple miniature, spin-off de Johan et Pirlouit. Cette annexe documentaire révèle notamment l’origine de ce mot bizarre : attablé pour un déjeuner avec André Franquin, Pierre Culliford alias Peyo voulait la salière, mais ne trouvait pas le mot : « S’il te plait, peux-tu me passer le… schtroumpf ? ». Un délire sémantique était né, qui donnerait son nom à cette minuscule tribu de lutins bleus. Après cette masse documentaire passionnante, toutes les histoires contenues par les 4 premiers recueils de la série (Les Schtroumpfs noirs, version originale et version normale, le Schtroumpfissime, La Schtroumpfette, L’œuf et les Schtroumpfs) sont ici proposées dans l’ordre de leur parution dans le journal Spirou (cf. résumé). En quatre premiers albums, Peyo impose un modèle d’équilibre, d’aventures et de féerie grand-public. Dotée d’un formidable potentiel épique, social, humoristique et philosophique, cette série confine au génie. De fait, elle ne prendra pas longtemps à devenir culte, prenant vite le dessus dans le cœur de Peyo et des lecteurs sur Johan et Pirlouit. Un must universel du 9ème art…