L'histoire :
Ludo et sa maman sont chez le libraire. Le garçon devait se choisir un roman, mais il revient à la caisse avec un nouvel illustré, « Castar ». Sur les conseils du libraire, la maman autorise l’achat et sitôt dans la voiture, Ludo commence à dévorer sa BD. La première histoire met en scène les aventures de l’inspecteur Castar, aux prises avec l’invention du professeur Benjamin : un robot géant devenu fou. La seule manière de luter contre ce monstre de ferraille, est d’enfiler un exosquelette, qui lui permet de démultiplier ses forces ! En une prise de judo, le robot se fait planter la tête dans le plancher et Castar peut accéder au bouton « off » ! Seul hic : il ne trouve pas le moyen de retirer l’exosquelette, or le professeur Benjamin est tombé dans un profond coma. Voilà Castar condamné à porter cette damnée armature jusqu’à son réveil. Enchanté par cette lecture, Ludo fait le parallèle avec la vie de son papa, policier dans une grande ville pleine de malfrat. Il partage cette lecture enthousiasmante avec son copain David, métis et voisin de palier, dont les parents sont divorcés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé en 1996 au sein du magazine Spirou, Ludo bénéficie aujourd’hui d’un nouveau format d’édition, sous la bannière Punaise (des BD à lire dès 6 ans). Parallèlement à cette réédition, une aventure originale (tome 7) est publiée, en attendant de voir toutes les autres intégrer peu à peu la collection Punaise. Agé, disons, d’une dizaine d’années, Ludo est commun à tous les petits garçons de cet âge, excepté qu’il est fan absolu d’un magazine de BD, Castar. Par coïncidence, son quotidien se calque alors sur les aventures de son inspecteur favori (et réciproquement !), qui trouve dès ce premier tome sa particularité : il est affublé de manière définitive d’un exosquelette qui le prédestine à tout un tas de missions extraordinaires. Un inspecteur intelligent et super fort, en quelques sortes. Ce premier volet a donc le mérite de nous faire découvrir un décorum plaisant et joyeux, ainsi que le double principe narratif de la série : intercaler des aventures incroyables de Castar aux aventures croyables de Ludo. Il est donc logique de retrouver deux dessinateurs pour animer l’ensemble : Pierre Bailly (qui s’occupe a priori de Ludo) et Vincent Mathy (qui s’occupe a priori de Castar), le tout orchestré par l’inévitable scénariste estompé jeunesse de chez Dupuis : Denis Lapière. Une mise en bouche prometteuse… à raison, à destination du jeune public.