L'histoire :
Les huit jeunes membres des « Magic 7 » continuent d’user de leurs pouvoirs pour intervenir dans le monde afin d’éviter les catastrophes, afin d’empêcher les inégalités ou de protéger la dignité des plus faibles. L’un d’eux – Tarik l’anti-mage – localise enfin le dernier livre des mages. Écrits par leurs prédécesseurs pour transmettre leur savoir et leur expliquer comment user de leurs dons, les Magic 7 ont retrouvé l’intégralité des bouquins, à l’exception de celui-là. Ce livre pourrait bien être le plus important puisqu’il a été écrit par le mage unique, un personnage à la base de tout qui a transmis ses pouvoirs à sept personnages du moyen-âge. Tarik a trouvé dans une région reculé une secte très discrète qui se nomme « Les gardiens du livre ». Selon des écrits, les gardiens possèdent chacun une fraction d’informations permettant de localiser le livre du mage unique. L’anti-mage a réussi à en localiser trois d’entre eux et il compte bien les torturer pour obtenir les infos supplémentaires. Hamelin – le « 7 » capable de communiquer avec les animaux – refuse d’avoir recours à la torture et se dispute avec Tarik. Pendant ce temps, Milo use de son don de télépathe pour fouiller dans la mémoire des prisonniers. Il obtient ainsi les infos nécessaires, sans haine ni violence…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette avant-dernière partie, le scénariste Kid Toussaint lance le spirite Léo et ses amis mages dans une quête visant à mettre la main sur l’ultime livre écrit par leurs prédécesseurs. Signé par le tout premier mage – celui qui a partagé ses pouvoirs en sept – cette ouvrage lèvera ainsi le voile sur les derniers mystères concernant le rôle des « Magic 7 ». Or, si l’idée de départ est plaisante, ce 9ème tome est, à l’instar des albums 7 et 8, un tome de temporisation en attendant le grand final du 10ème et dernier tome. Si on regarde évoluer avec plaisir les attachants personnages que l’on suit depuis le début de la série, il faut avouer que la présente intrigue est assez simple et linéaire… Au vu du potentiel de la série depuis son démarrage, on aurait pu espérer mieux. L’auteur en garde peut-être un peu trop sous le pied pour la prochaine partie. Côté humour, on notera les clins d’œil amusants du chien qui nous suggère l’un ou l’autre tome précédent, lorsque les héros font référence à des événements passés. Aux dessins, on retrouve avec plaisir Kenny Ruiz, seul aux crayons, pour des graphismes mélangeant de manière efficace influences BD, mangas et comics. Sa mise en images puissante et rythmé dynamise adroitement le scénario et compense assez bien la « simplicité » de l’histoire. Quant aux couleurs de Noiry, elles sont tout simplement excellentes et mettent agréablement en valeur les dessins. On reste tout de même un peu sur notre faim avec ce 9ème opus, mais on ne manquera pour rien au monde le prochain !