L'histoire :
Alors qu'il se prépare à voler un CD à la Fnac, Maki se rappelle la première fois où il a commis un délit. C'était en compagnie de son frère et de son père, lorsqu'ils ont pris le métro sans payer. Bien entendu, ils se sont faits prendre... Son père a reçu une amende qu'il n'a jamais payé, car c'est son ancienne adresse qui était encore noté sur sa carte d'identité. Très hésitant, Maki passe le portique. Là encore, il se fait pincer par un vigile qui lui demande de vider ses poches, pour ensuite l'emmener dans son bureau. Après avoir vérifié que Maki n'était pas encore dans les fichiers de la Fnac, le vigile demande au garçon un numéro où joindre ses parents. Le lémurien lui explique alors que ses parents sont divorcés et qu'il vit normalement avec sa mère, mais que cette dernière est pour l'instant hospitalisée pour un décollement de la rétine. Du coup, il séjourne pour le moment chez ses grands-parents. Le vigile s'apprête à lui demander le numéro où joindre sa grand-mère, lorsque ce dernier reçoit un coup de fil de son supérieur, lui ordonnant de le laisser s'en aller. Maki rentre alors chez ses grands-parents et offre à sa grand-mère l'objet de son délit, un CD de Nana Mouskouri. Soudain, il reçoit un coup de fil de son ami Daniel, qui lui explique qu'il est responsable de la vidéo surveillance à la Fnac et que c'est lui qui a ordonné au vigile de le laisser partir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une première aventure dans une colo cauchemardesque, basée sur des souvenirs d'ados et de monos (mais aussi en partie romancée), Fabrice Tarrin met cette fois-ci en scène Maki dans sa vie de tous les jours. Ce deuxième tome peut clairement se découper en deux parties majeures. La première met en scène le larcin du jeune lémurien, qui deviendra un énorme problème impliquant deux jeunes caïds et la police. Son ami Daniel, qui fut l'un des monos du tome précédent, décidera de s'en mêler en magouillant un gros mensonge. Dans cette partie, on découvre également la relation entre Maki et ses grands-parents. Enfin la deuxième partie se concentre sur l'opération des yeux que doit subir la mère du héros. On y brosse le retour de la pratique bouddhiste, de Hippo le rebelle de banlieue mais aussi d'Alice, qui fut la petite amie de Maki le temps de la colo. Le récit est néanmoins très rythmé et mêle assez efficacement humour et rebondissements, pour un résultat qui divertira un très large public. Le dessin quant à lui, est dans le ton du tome précédent : spontané avec un découpage sans rebord, qui fait la part belle aux expressions des personnages zoomorphes. Original et divertissant semblent être les maîtres mots de cette série made in Spirou. Vous reprendrez bien un peu de maki ?
