L'histoire :
Nelson vient de se trouver une nouvelle activité : il pratique la planche à roulettes de manière intensive. Visiblement, ce n’est pas du goût de tout le monde. Notamment la voisine trouve ce comportement plus digne d'un voyou que d'un diablotin modèle. Quoi que... En tout cas, sa planche, il l’aime et il en prend soin, jusqu’à refaire les couleurs à sa façon. Le souci, c’est qu’il refait aussi la peinture sur le carrelage de Julie ! Elle a donc raison de voir tout rouge. A part ça, le pire cauchemar pour Nelson c’est d’être généreux envers ses amis. Il ne se voit pas du tout donner la télécommande à Floyd ou faire la cuisine pour Julie. Son activité principale reste l'ingurgitation d'un maximun de nourriture devant la télé. Il se croit suffisament malin pour que personne ne puisse remonter sa piste jusqu’à son fauteuil. Il suffit pourtant de suivre les trace de nouritures qui partent du frigo. « Tel est pris qui croyais prendre », c’est une devise que Nelson connait bien. En effet, sa pratique de la planche à roulette dans le salon est contrariée par un chewing-gum collé sur sa roulette. De rage, il se demande qui est le cochon qui crache son chewing par terre... jusqu’à se qu’il réalise que c’est probablement le sien…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’année 2011 démarre en cyclone, avec Bertschy qui signe ici son dixième album du diablotin le plus orange du cosmos. Cette fois, Nelson donne le ton avec un titre explicite : Cyclone destroy. Bertschy poursuit donc inexorablement les strips humoristiques de son petit diablotin, un phénomène comparable à une tempête détruisant tout sur son passage, qui se découpent cette fois d’une à quatre cases, suivant les situations. Les années passent, ainsi que les albums, mais les l’inspiration demeure... au grand désaroi de Julie qui subit le quotidien du diablotin. Bertschy pratique cet exercice humoristique particulier avec régularité et maîtrise, sur un trait de dessin très stylisé, proche des comic-strips à l'anglaise. De plus, le suisse varie les mises en scènes grâce à plusieurs personnages secondaires qui interviennent régulièrement pour voler la vedette à Nelson. On croise ainsi toujours son rival et ami Floyd le chien, mais aussi la sœur de Julie et le jeune Stupidon, qui attend de pied ferme la Saint-Valentin. Notons que ce nouvel album permet d’attendre le futur dessin animé qui ne va pas tarder à déferler sur petit écran...