L'histoire :
Nelson est petit diablotin orange envoyé sur terre par Lucifer pour ruiner la vie des gens. Il arrive par mail dans l’ordinateur de Julie afin que celle-ci tombe dans le piège de la malédiction. Dès-lors, il habite chez Julie et son chien Floyd. L e quotidien de Nelson n’est pas très compliqué : il ne pense qu’à manger. Le reste, il le passe à pourrir le quotidien de Julie. Mais celle-ci n’est pas aussi naïve que ça. Souvent, ce sont ses propres actions qui se retournent contre lui. Visiblement, en matière de calamités, il a encore pas mal à apprendre. Le seul qui subit véritablement les mauvaises actions de Nelson, c’est Floyd. Le diablotin lui en fait voir de toutes les couleurs. Finalement, Nelson amuse le quotidien et chasse l’ennuie par ses cascades de bêtises et d’idioties en tous genres. De temps en temps, il subit un rappel à l’ordre de son patron Lucifer, qui le convoque pour lui rappeler sa mission sur terre. Il semble que Nelson a tendance à l’oublier en vivant parmi les humains. L’objectif de Nelson : tout faire pour ruiner la vie des humains…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Christophe Bertschy a inventé le personnage de Nelson pour le journal helvétique Le Matin. Depuis lors, le petit diablotin orange n’a de cesse de commettre des actions gaguesques, dans le but de ruiner la vie des humains… sans jamais y parvenir vraiment. Toute la construction humoristique des situations se fait autour du personnage Nelson, avec des chutes rapides et parfaitement maîtrisées. Les strips, format sous lequel il commet ces exactions, trouvent leurs chutes humoristiques en général au terme de la 3e case, sur un dessin simplifié au maximum. Basique, propre et synthétique, le trait n’est certes pas original, à la croisée du style anglo-saxon et franco-belge. Pour cela, Bertschy s’est inspiré des dessinateurs de strips américains, dont le plus célèbre Charles Schultz anima quotidiennement Snoopy dans la presse pendant plus de 50 ans ! Bertschy est le seul à publier au quotidien ce genre de strip aujourd’hui en Europe. Dans un format extra panoramique (les dimensions de 3 cases…) et ultra-épais, le recueil rassemble une réédition de 192 strips en bichromie (du noir pour les traits et du orange pour le diablotin). Le compromis réussi entre humour visuel et scénaristique, donne tout son charme à ce strip-book.