L'histoire :
Le groupe d’activistes emmené par Gretchen, Sirius, Blaise et consort a réussi sa mission visant à faire d’Aurélien Zahner le propriétaire des âmes des visiteurs du parc Zombillénium. Mais rien ne s’est passé comme prévu ! En effet, alors que ce dernier devait profiter d’être actionnaire majoritaire pour libérer les âmes, la sorcière Charlotte Hawkins a repris le contrôle sur Aurélien et l’a empêché de mettre son plan à exécution ! Enfin, certains visiteurs ayant réussi à s’échapper du parc, il n’y a désormais plus d’actionnaire majoritaire et donc plus personne à la tête du parc… Pour régler cette situation, une grande compétition entre sorcières, appelée « Sabbath Grand Derby », va être organisée. Chaque actionnaire qui le souhaite pourra choisir sa championne et l’envoyer dans l’arène afin qu’elle transforme le plus de visiteurs possibles en zombies. Sous le pseudonyme de Charlotte Hawkins, Lucie va ainsi concourir à la fois pour son père Abbadon et pour Baphomet ; le nouveau nom d’Aurélien Zahner. On retrouve aussi la coréenne Yoon Lee Kwan concourant pour Bélial, l’ukrainienne Nina Yarochenko sous la bannière de Berith et l’écossaise Jane McAllister engagée par Béhémoth. Mais alors que la compétition s’apprête à démarrer, une concurrente de dernière minute débarque : l’anglaise Gretchen Webb sponsorisé par Astaroth !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après quasiment 2 ans d’attente, Arthur De Pins nous offre le grand final de son excellente série à l’univers halloweenesque. Pour rappel, l’auteur utilise le logiciel Illustrator® pour réaliser cette série au dessin vectoriel extrêmement plaisant. Après avoir donné davantage d’ampleur au personnage de Gretchen lors du tome précédent, le scénariste la place au centre de cette intrigue finale. Gretchen va en effet devoir participer à une compétition sportive entre sorcières où seule la victoire est possible pour libérer les âmes coincées à Zombillénium. L’héroïne pourra néanmoins compter sur ses amis Sirius, Astaroth ou encore Léonie pour contrecarrer les plans de Béhémoth, Baphomet et Lucie. Sans en dévoiler davantage, cette conclusion est rythmée et particulièrement plaisante à lire et découvrir. Certes, tout n’est pas parfait, mais il est toujours difficile de conclure une série. Si vous avez aimé les albums précédents ainsi que le film d’animation, vous serez sans problème satisfait par ce final digne de l’originalité de la série, qui joue toujours admirablement avec humour des codes horrifiques. Les dessins sont toujours aussi plaisants, proposant tour à tour des décors aux multiples détails et des plans plus serrés et dynamiques. L’ensemble forme un véritable film d’animation en format BD. Cette bonne conclusion donne diablement (sic) envie de relire l’intégralité de la série.
