L'histoire :
Le jeune Hagard regarde son émission télévisée préférée : les aventures archéologiques de John Peter. Lorsqu’il est soudain interpelé par le facteur pour un courrier. Hagard se précipite et ouvre la lettre : il s’agit d’une invitation pour un anniversaire mystère qui a lieu… dans 1 heure ! Le rendez-vous est fixé par des coordonnées GPS, Hagard s’y fait conduire en voiture par son père. Au lieu et à l’heure dits, Hagard retrouve deux copains sur un banc. Ils ont à leur tour des coordonnées GPS à indiquer à Hagard. Le papa continue donc de faire le taxi vers le second lieu de rendez-vous : le parc de reconstitution néolithique de Samara (proche d’Amiens). Et c’est l’anniversaire de Cléo, qui a loué les services d’une guide pour l’occasion. Une surprise que personne n’avait prévu, c’est la présence de John Peter, qui s’incruste dans le groupe car il a une émission sur l’oppidum de Samara à préparer. La petite troupe suit donc la guide Hermine qui explique les origines mésolithiques du site : une sépulture datant de -11 000 ans a été retrouvée ici. L’oppidum a ensuite été occupé jusqu’à l’époque gauloise. Une hutte géante a même été reconstituée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un voyage temporel à l’époque gallo-romaine du côté de Ribemont-sur-Ancre, puis un bond encore plus important au paléolithique sur trois lieux également situés dans le département de la Somme, Hagard change encore d’époque… mais pas de région (celle où sont implantées les éditions de la Gouttière !). Le voilà en effet à Samara, un parc à thème archéologique situé en bordure de l’autoroute qui va d’Amiens à Abbeville. Il est accompagné par un présentateur un peu charlot d’une émission d’archéologie, qui fait rien que des bêtises et ne s’aperçoit pas qu’il change parfois d’époque. Puis Hagard et John se retrouvent sous la tente de Jules César himsef, toujours sur le site de Samara, mais à l’époque de la guerre des gaules, alors qu’un camp romain géant est implanté à cet endroit. Les voyages temporels sont évidemment un prétexte à délivrer tout un tas d’informations pédagogiques, entrecoupées d’aventures légèrement gaguesque. A trois reprises, des pages didactiques interludes, hors BD, viennent ainsi porter des focus didactiques sur tel ou tel aspect du cours d’Histoire. C’est informatif sans être prise de tête, notamment en raison des facilités narratives et de la dimension humoristique (« grosse cavalerie » donc un petit peu agaçante…).