L'histoire :
Roch et Mycène poursuivent leur quête : ils sont bien décidés à stopper la propagation des ombres. Après avoir découvert la Cité Ancienne, ils décident de l'explorer et de percer ses mystères. Peut-être cela pourra-t-il les aider ? Mycène erre dans les ruines de cette cité désertée. Elle entre dans les bâtiments et fouille à la recherche d'indices ou de matériaux utiles. Elle est aussi vigilante à l'apparition des taches maudites. Elle est surprise de voir qu'elles sont déjà de retour. Heureusement, elle possède un pulvérisateur contenant un remède, qui permet de prévenir le mal et de le ralentir. Le soleil est en train de se coucher. Elle explore quelques lieux et décide de rentrer pour retrouver Roch. Elle marque d'une croix blanche les endroits par lesquels elle est passée, dans cette cité labyrinthique. La voilà qui arrive au campement de base. Roch lui demande ce qu'elle a trouvé. Mycène vide son sac : quelques récipients, des bougies et des vêtements. Et elle a trouvé une autre lettre, qui contient une recette. La même que celle qu'ils ont déjà trouvée, mais elle semble provenir d'un autre endroit. Mycène est formelle. Ils ont fait le tour du quartier, ils ne trouveront rien de plus. Ils vont devoir bouger et explorer d'autres lieux. Roch se rend compte que les ingrédients, même rationnés, commencent à manquer pour stopper les tâches d'Ombre et l'effet du sérum disparaît vite. Il va falloir s'adapter.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pauline Pernette et David Furtaen poursuivent les aventures de Roch et Mycène, à travers un troisième tome de cette bande dessinée jeunesse. Cette fois-ci, les deux personnages errent dans une ville gigantesque et désertée. Ils savent que la vérité sur les Ombres n'est plus très loin, et ils pensent pouvoir trouver des indices utiles dans ces bâtiments abandonnés. Les auteurs s'inspirent du jeu de rôle dans cette quête, nous le sentons dans la narration et dans l'apparition de personnages. Mais nous sentons aussi une forte influence du jeu vidéo : dès le départ, on ne peut s'empêcher de penser à Splatoon, avec ces tâches violettes qui sont recouvertes par Mycène avec un liquide gluant rose. Et puis, on sent des airs du jeu vidéo Zelda Breath of the wild, lorsque nous voyons des robots dans des bâtiments abandonnés... qui font penser aux sanctuaires ! La tension devient de plus en plus forte, les personnages n'ont jamais été si près du but et de la vérité. Malgré un univers médiéval fantastique, Pauline Pernette et David Furtaen font des parallèles avec notre monde contemporain, notamment sur les impacts écologiques des Hommes et sur l'urgence climatique. Le déclin de la nature sonnera-t-il la fin de l'humanité ? Les illustrations sont toujours aussi réussies, malgré un ton « post apocalyptique » qui pourrait apporter des couleurs sombres, l'autrice fait le choix de la luminosité de la couleur. Et ça fait du bien !
