L'histoire :
Comme tous les jours de bon matin, le professeur Houfman se rend au boulot, au centre de recherche militaro-scientifique, quelque part dans le désert du Nevada. A l’entrée, le soldat de faction lui demande le mot de passe. Pas celui de la semaine dernière, non, celui envoyé le matin même, dans sa boîte mail. Celui sans lequel il n’est pas concevable de pénétrer dans ces lieus. Celui qu’il n’a pas eu le temps de relever… En dépit de ses protestations, Houfman ne convainc pas les militaires zélés et bornés de son identité. Il ne parviendra à entrer dans ce blockhaus high-tech surprotégé qu’au terme de longues et douloureuses séances de tortures…
Les scientifiques s’apprêtent aujourd’hui à recevoir au sein de la « forbidden zone » le docteur Smolof, leur homologue russe spécialisé dans l’infiniment petit. Ils savent qu’une collaboration intelligente réciproque en la matière serait propice à un véritable bond scientifique. Il s’agit donc de faire preuve d’une diplomatie maximale, car Smolof risque de tout faire pour tenter de déstabiliser les américains. Or ce dernier débarque de l’hélico et c’est un nain hyper susceptible. Dès lors, s’enchaînent gaffes et quiproquos…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alerte intrusion ! Avant de pénétrer plus en amont dans cette chronique, avez-vous le mot de passe ? Qu’est-ce qui prouve que vous êtes un lecteur animé de bonnes intentions ? A la manière des précédents opus, Mo/CDM aligne dans ce nouveau recueil 9 sketchs hilarants, dans lesquels les déjantés du centre de recherche militaro-scientifique « quelque part dans le désert du Nevada » rivalisent de connerie pure. Par exemple, leur paranoïa les entraîne dans une spirale de méfiance, via moult systèmes de sécurité et niveaux secrets, intercalées par d’innombrables zones d’identification. Ou encore, ils perdent régulièrement le contrôle d’inventions qui dépassent toutes leurs espérances. Rien de bien nouveau donc, dans un système humoristique qui fonctionne à plein rendement. De même, le dessin caricatural emprunté se prêtant à merveille au ton, c’est forcément fendard. A suivre très bientôt dans un quatrième opus, Réactions en chaine…
